La consommation, un bien intermédiaire. – El consumo, bien intermedio

  1. La consommation, un bien intermédiaire.

 « L’homme a de multiples besoins… La satisfaction, même complète, d’une seule nécessité ne peut suffire à remplir notre vie et à assurer notre bien-être. .. Une certaine harmonie dans la satisfaction de nos besoins est fondamentale… Tous les biens dont dispose un individu, en tant qu’agent économique, sont conditionnés par leur qualité de bien… On ne peut rester en vie et maintenir notre bien-être qu’en nous unissant avec les autres biens. »8

            « Au-delà de la consommation », un critère d’harmonie est nécessaire, une finalité ultime qui régisse les actes de l’homme en tant que consommateur. Nous n’avons pas seulement besoin de biens, mais d’une certaine proportion de ces biens, mélangés à d’autres,  à des moments et des endroits précis.

            Veblen, rappelait que les sensations agréables de la consommation ne représentent pas le seul objectif de l’effort économique.

            La demande de produits finis, ne répond pas seulement à un critère de plaisir plus important. Il existe beaucoup d’autres critères de sélections des dépenses, qui dépendront des objectifs et  des préférences plus personnelles des consommateurs. 

            Une dérive des théories utilitaires s’est caractérisée par la tendance à différencier le concept de plaisir de celui d’utilité. Sous l’influence de Bentham, Jevons avait associé les deux termes en  basant tout son raisonnement sur une philosophie hédoniste. Toujours dans cette optique, la nécessité de mesurer l’utilité pour différents individus se fit rapidement sentir. De manière manifeste pour Jevons et Walras, et de manière implicite pour Menger, l’utilité d’un produit dépendait de sa quantité. Ils ont élaboré une fonction d’utilité totale additive. Edgeworth compliqua la fonction en introduisant les interrelations entre différents produits,  passant ainsi à une fonction générale de l’utilité. De plus, il mit au point les courbes d’indifférence pour obtenir une analyse graphique de l’utilité.

            En plus d’Edgeworth, d’autres auteurs utilisèrent la fonction additive, tels que Böhm Bawerk, Wieser, Clark, Barone, Wicksell, Wicksteed et même Marshall- dans les premières éditions de ses Principes–  ou Pareto. 9

            Selon toutes ces versions, les variations de la quantité de plaisir  que peut représenter une même somme d’argent pour différentes personnes et dans des circonstances distinctes est une des principales limites de l’analyse.  Plus les différences psychologiques, biologiques et même culturelles sont importantes entre deux individus et plus la marge d’erreur des comparaisons de leurs utilités sera grande. 10

            Comme l’indique Hutcheson, ce sont les travaux de Fischer qui marquent le début de l’élimination du contenu hédoniste dans l’analyse de la théorie de la valeur.11

            L’ « utilité » qu’il essaie de cerner n’est pas cette « utilité » baignée dans la psychologie hédoniste, celle qui servait habituellement à cette époque, mais plutôt ce que  Fischer décrivait comme « ce qui est désiré ».

            Fischer fraya le  chemin de l’aventure qui consistait à construire une théorie de la demande des consommateurs basée sur l’hypothèse d’une échelle de préférences, et en abandonnant tous concepts dépendant de l’utilité quantitative. Slutsky (1915), Hicks et Allen (1934) ont travaillé à ce type de démonstrations.

            Le choix d’un individu peut être décrit au travers d’une échelle de préférences sans aucune signification cardinale, individuelle ou interpersonnelle. Kaldor, lui aussi, a défendu l’idée qu’il est possible de dire qu’une situation est meilleure qu’une autre, du point de vue économique, sans avoir, nécessairement, besoin de faire des comparaisons interpersonnelles de l’utilité. 12

            Von Wieser, un disciple de Menger, avait affirmé que le principe de l’économie qui vise à maximiser l’utilité, devrait être séparé de la philosophie hédoniste puisque ce principe ne vise pas établir les finalités de l’existence. Le temps a donné raison à Wieser.  

            Samuelson a écrit que grâce aux réfutations constantes d’auteurs comme Bentham, Sidwick ou Edgeworth, on ne retrouve plus dans les œuvres modernes de discussions sur les plaisirs particuliers, pures, impures, etc.13

            Mais le fait d’enlever au concept d’utilité son contenu hédonistique, le fait stagner dans une abstraction subjective à force d’abstraction, nous pouvons aboutir à un concept passe-partout, qui, parce qu’il est valable pour tout, ne nous sert à rien. 

            Avant d’exposer notre point de vue sur ce sujet, nous devons ajouter que le fait de ne plus évoquer le plaisir de la consommation, l’a démythifié, on ne le considére plus, alors, comme la finalité de la production économique. Si consommer n’est pas la finalité, cela signifie qu’il y a d’autres critères au-delà de la consommation, et que les produits que nous appelions finis deviennent des produits intermédiaires servant à atteindre d’autres objectifs.

            La théorie de Gary Becker va dans ce sens : « Nous introduisons, de manière formelle, dans l’analyse, une théorie modifiée sur la décision de consommation selon laquelle les biens achetés sont des facteurs de production de « marchandises » qui font, directement, partie de la structure de préférences. (…) Les individus « produisent » ces marchandises, en combinant les différents produits du marché, le temps nécessaire pour la consommation, et d’autres facteurs de production. (…) Cette perspective abandonne la séparation traditionnelle entre production et consommation et convertit les individus en producteurs et en consommateurs. »14

Becker analyse, selon la méthode sui generis,  le processus de production  dans le foyer, où la viande et le poisson, par exemple, sont des facteurs de production pour obtenir des saveurs et conserver la santé. 15

Mais la santé et les saveurs ne sont pas non plus des biens finaux, ce sont des biens intermédiaires qui ont pour fonction de produire la richesse future, d’améliorer l’activité future, le travail futur. Becker ne réussit donc pas à trouver la finalité ultime, il tombe, lui aussi, dans une conception hédonistique de la nature humaine.

Sraffa, en suivant une perspective plus analytique, plus abstraite, considère, lui aussi, que les biens finaux sont des biens intermédiaires. 16

Il distingue les produits de base de ceux qui ne le sont pas, en les définissant comme des produits qui s’intègrent à la production de tous les autres. En ce sens, nous pourrions élargir, quelques peu, la définition, en y incluant les biens de consommation qui servent au maintien du capital humain et qui finissent, donc, par faire partie de la production de toutes les marchandises.

Dans ce cas, les prix des produits finis de consommation dépendraient « non seulement de l’usage que nous faisons de lui dans la production d’autres marchandises de base, mais aussi, de sa dépendance envers d’autres marchandises qui contribuent à sa production. On pourrait être tenté de dire, même si cela donnait lieu a de possibles erreurs, que sa relation de change « dépend autant de la demande que de l’offre ». »17  

  Klein a tenté une intégration de l’offre et de la demande, en essayant d’obtenir une combinaison des flux de production par secteur, eux même influencés par leur niveau de demande, et les niveaux de demande par secteur, influencés par les productions sectorielles. C’est ce qu’il appelle le modèle Keynes-Leontief dans lequel la demande est générée par un système de type Keynésien et les relations interindustrielles par le système Leontief. Plus simplement : le comportement keynésien du modèle combiné représente le versant de la demande et le composant Leontief, celui de l’offre. 18

            Dans la même lignée que Klein, nous pouvons citer à V. Tanzi qui, lui aussi, plaide pour une combinaison de politiques d’offre et de demande.19 

            D’après ce schéma, le processus circulaire selon lequel les produits étaient, au départ, les facteurs de production pour se transformer en biens de consommation, devenait maintenant plus complet. En effet, le même type de produits pouvait, à la fois être un moyen de production et une marchandise. Les biens de consommation sont à la fois, des facteurs de production puisqu’ils participent au maintien et à l’amélioration de l’activité productive future de l’être humain.

            Considérer la consommation comme un bien intermédiaire permet d’observer que la dépense aide à la réalisation d’un objectif total, comme l’indiquait Menger : 

            « Nous désignons, la totalité des biens dont dispose un homme pour satisfaire ses besoins, par le terme de «  possession de bien ». Elle ne nous semble pas être une quantité de biens accumulée par caprice, il s’agit plutôt du reflet de ses besoins, un tout articulé qui ne peut être augmenté ou diminué de forme substantielle sans que la réalisation de l’objectif totale ne soit compromise. »20  

            Nous tenterons de démontrer dans ce chapitre que c’est de la recherche du bonheur dont il est question, d’une activité meilleure, celle qui passe par la survie et le bien être matériel pour viser la satisfaction de besoins moins matériels, plus spirituels.

8 MENGER, Principios de Economíia Política, p.67.
9 STIGLER, “El desarollo de la teoria de la utilidad », The Journal of Political Economy, LVIII, agosto-octubre 1950, en EL pensamiento…
10  HARSANYI, “El bienestar cardinal, la ética individualista y las comparaciones interpersonales de utilidad”, en Teoria del bienestar, FCE, México 1969, p. 78.
11 HUTCHESON, Historia del pensamiento economico,1870-1929,Gredos, Madrid 1967, p.277.
12 ARROW, Eleccion social y valores individuales, Instituto de Estudios Fiscales, Madrid 1974.
13 SAMUELSON, Fundamentos del analisis economico, El Ateneo, Buenos Aires 1971, p.92.
14 BECKER, Teoría económica, FCE, México 1977, pp.65-72.
15 BECKER, op.cit,p.23.
16 SRAFFA, Producción de mercancías por medio de mercancías, Oikos Tau, Barcelona 1983, p.24.
17 Id, ib,p.24.
18 KLEIN, The economics of supplay and demand, Basil Black Well, Londres 1983.
19 TANZI, “La politica fiscal, el crecimiento y los programas de estabilizacion”, Finanzas y desarollo, junio 1987, pp.15-17.
20 MENGER, op.cit, p. 68.

FONDEMENTS DE LA VALEUR ECONOMIQUE – FUNDAMENTOS DEL VALOR ECONÓMICO

TABLE DES MATIERES.

Texto original del autor en el idioma castellano (español europeo):

  1. El consumo, bien intermedio

«El hombre tiene múltiples necesidades… Ni siquiera la más completa satisfacción de una necesidad puede mantener nuestra vida y nuestro bienestar… Es punto menos que imprescindible una cierta armonía en la satisfacción de las necesidades… La totalidad de los bienes de que dispone un sujeto, en cuanto agente económico, están mutuamente condicionados en su cualidad de bien… La conserva­ción de nuestra vida y nuestro bienestar sólo puede hacerse en unión con los restantes bienes». 8

Se necesita un criterio de armonía «más allá del consumo», un fin último que ordene el actuar del hombre como consumidor. No sólo se necesitan varios bienes, sino éstos en una cierta proporción y mezcla y en unos tiempos y lugares precisos.

Las sensaciones agradables del consumo, recordaba Veblen, no constituyen el único objetivo del esfuerzo económico.

No se demandan los productos terminados con el simple criterio de que produzcan mayor placer, mayor satisfacción en términos he­donísticos. Ese criterio de armonía en la elección. de los consumos no tiene que ser necesariamente la maximización del placer. Hay otros muchos criterios posibles de selección de los gastos y que de­penderán de los objetivos y preferencias más personales de los demandantes. Debido al reconocimiento de la libertad subjetiva en la elección de criterios últimos que vistan de sentido las decisiones de gasto y que no necesariamente esos criterios deben ser «placente­ros», es por lo que se produce en la literatura económica un proceso que intenta variar de contenido hedonístico las curvas de demanda.

Una derivación de las teorías utilitaristas estuvo caracterizada por la tendencia a desligar el concepto de placer del concepto de utili­dad. Bajo la influencia de Bentham, Jevons había identificado ambos términos fundamentando todo el razonamiento en una filosofía he­donista. Pronto surgió, en esta perspectiva, la necesidad de medir la utilidad de los distintos individuos. En concreto, el problema de hacer comparaciones interpersonales de utilidad. Manifiestamente, Jevons y Walras y, de modo implícito, Menger expresaron la utilidad de un producto en función de su cantidad y derivaron una función de utilidad total aditiva. Edgeworth complicó la función introducien­do las interrelaciones entre los distintos productos, pasando a una función generalizada de la utilidad. Planteó, además, las curvas de indiferencia para conseguir un análisis gráfico de la utilidad.

Pese a Edgeworth, la función aditiva siguió siendo usada por autores como Böhm-Bawerk, Wieser, Clark, Barone, Wicksell, Wicksteed e incluso Marshall -en las primeras ediciones de sus Principios- y Pareto. 9

 Con estos planteamientos, las variaciones en la cantidad de placer que represente la misma suma de dinero para diferentes personas y en diferentes circunstancias era una de las principales limitaciones del análisis.

Se observó que los enfoques que dan un contenido sensorial y psicológico al concepto de utilidad están sujetos a grandes márgenes de error. A medida, además, que sean mayores las diferencias psico­lógicas, biológicas e incluso culturales que separan a dos individuos, mayor será el margen de error de las comparaciones de sus utilida­des. 10

Como indica Hutcheson, los trabajos de Fisher marcan el princi­pio de la eliminación del contenido hedonista en la teoría del valor. 11

La «utilidad» que trata de medir no es la «utilidad» empapada en psicologías hedonistas, de utilización habitual en aquel momento, sino algo que Fisher describía mejor como «deseabilidad». En vez de rebuscar significados más concretos a la utilidad, se tiende a hacer todo lo contrario: despojada de todos aquellos distintivos que no son esenciales para determinar los precios y la distribución en la realidad. Y a los contemporáneos americanos de Fisher empezaron a discutir las consecuencias de este vacío resultante.

Fisher abrió el camino a la aventura de construir una teoría de la demanda de los consumidores basada en el supuesto de una escala de preferencias y abandonando cualquier concepto que dependa, en algún sentido, de la utilidad cuantitativa. Slutsky (1915), Hicks y Allen (1934) realizaron tal construcción.

La conducta del individuo que hace una elección se puede des­cribir a través de una escala de preferencias sin ninguna significación cardinal, ni individual ni interpersonal. También Kaldor defiende que se puede decir significativamente que una situación es mejor que otra, desde el punto de vista económico, sin necesidad de supo­ner una comparación interpersonal de utilidades. 12

Von Wieser, discípulo de Menger, había afirmado que el princi­pio económico de maximizar la utilidad tendría que separarse de la filosofía hedonista, ya que dicho principio no intenta establecer los fines de la existencia o cómo habrían de elegirse. El tiempo fue dando la razón a Wieser.

     Esta derivación del pensamiento económico se impuso con tal fuerza que Samuelson pudo decir que no se encuentran en las obras modernas discusiones sobre placeres particulares, como impuros, puros, cte., gracias a la refutación constante de los caracteres tipo Bentham, Sidwick o Edgeworth. 13

Pero ese proceso de quitar todo contenido hedonístico al concep­to de utilidad tiende a quedarse estancado en la pura abstracción subjetiva del término. Se vacía la utilidad de contenido sin rellenarla con algo más idóneo para la naturaleza humana. A fuerza de abstrac­ción podemos quedamos en un concepto que sirva para todo y, precisamente por eso, no sirva para nada, no nos diga nada. Es tarea de todo el que quiera sentar las bases de cualquier teoría del consu­mo explicitar el contenido preferencial de esos criterios de armoniza­ción del gasto.

Antes de afirmar nuestra posición sobre este punto conviene, en cualquier caso, reconocer que el descartar el fin puramente placente­ro del consumo significa de hecho desmitizarlo como fin de la pro­ducción económica. Si el fin no es consumir por consumir, significa que hay otros criterios más allá del consumo; significa que los llama­dos bienes finales se convierten en medios intermedios para la consecución de otros objetivos.

En este sentido apunta la teoría del consumidor de Gary Becker, aunque no acaba de afirmar cuál sea el contenido final ideal de ese criterio de utilidad del consumo: «… introducimos formalmente en el análisis una teoría modificada sobre la decisión de consumo en la que los bienes comprados figuran como insumos en la producción de «mercancías» que directamente forman parte de la estructura de preferencias. (…) Los mismos individuos «producen» estas mercancías, combinando los diferentes productos del mercado, el tiempo del consumidor que se requiere para el consumo, y otros insumos en sus funciones de producción. (…) Este enfoque abandona la separa­ción tradicional entre la producción y el consumo y convierte a los individuos en productores así como en consumidores». 14

De forma sui generis analiza Becker el proceso de producción en el hogar, donde la carne y el pescado, por ejemplo, son factores de producción en la obtención de salud y sabores. 15

Pero la salud y sabores tampoco son bienes finales, son bienes intermedios en orden a la producción de riqueza futura, en orden a la mejor actividad futura, al mejor trabajo futuro. Becker se queda aquí corto en buscar la finalidad última, cayendo de nuevo en una concepción hedonística de la naturaleza humana.

También Sraffa, en una perspectiva más analítica, más abstracta, apunta hacia la consideración de los llamados bienes finales como bienes intermedios. 16

Distingue los productos básicos de los no básicos, definiendo aquéllos como los que entran en la producción de todas las mercan­cías. En este sentido podríamos forzar la definición para incluir en ella los bienes de consumo que sirven al mantenimiento del capital humano y que acaban por tanto formando parte de la producción de todas las mercancías.

En este caso el precio de los productos finales de consumo de­pendería «tanto del uso que se hace de él en la producción de otras mercancías básicas, como del grado en que aquellas mercancías en­tran en su propia producción. Uno podría sentir la tentación de decir -aunque daría lugar a .posibles errores- que su relación de cambio «depende tanto del lado de la demanda como del lado de la oferta»» 17 .

Klein intenta una integración de la oferta y la demanda, tratando de conseguir una combinación de los flujos de producción por sec­tor, que son influidos por sus niveles de demanda, y los niveles de demanda por sector que son influidos a través de las producciones sectoriales. Es lo que denomina modelo Keynes-Leontief en el que la actuación de la demanda será generada por un sistema tipo keynesia­no y las relaciones interindustriales serán generadas por el sistema Leontief. Simplificando: el comportamiento keynesiano del modelo combinado representa la vertiente de la demanda y el componente Leontief la componente de la oferta. 18

El modelo Keynes Leontief requiere en economía aplicada la in­tegración de las relaciones de la demanda total y la generación de renta con las relaciones de la vertiente de oferta.

En línea con Klein, podemos citar a V. Tanzi, que también aboga por una combinación de políticas de demanda y oferta. 19

Según este esquema, se completaría el proceso circular en el que los productos, más que empezar como factores de producción y aca­bar como bienes de consumo, la misma clase de bienes aparecen a la vez entre los medios de producción y entre los productos. Los bienes finales de consumo son a su vez medios de producción que potencian el capital humano y la calidad y cantidad del trabajo futuro.

Los bienes finales de consumo se pueden considerar como factor de producción en cuanto colaboran al mantenimiento y mejora de la actividad productiva futura del ser humano.

La consideración del consumo como bien intermedio deja abierto el camino para la búsqueda de un criterio unificador del gasto que ayude a la realización del objetivo total que indicaba Menger:

«A la totalidad de los bienes de que dispone un individuo para la satisfacción de sus necesidades lo designamos como su «posesión de bienes». No se presenta, pues, ante nosotros como una cantidad de bienes caprichosamente acumulada, sino como el reflejo de sus necesidades, como un todo articulado, que no puede ser aumentado o disminuido de forma sustancial sin que se vea comprometida la realización del objetivo total».

Trataremos de fundamentar en este capítulo que ese criterio no es otro, grosso modo, que la búsqueda de felicidad, de mejor activi­dad, que pasa por los estadios de conservación de la vida y bienestar material para acometer el alcance de necesidades menos materiales, más espirituales.

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 MENGER, Principios de Economía Política, p. 67.
 STIGLER, «El desarrollo de la teoría de la utilidad», The Journal of Political Economy, LVIII, agosto-octubre, 1950, en El pensamiento….
10  HARSANYI, «El bienestar cardinal, la ética individualista y las comparaciones interpersonales de utilidad», en La economía del bienestar, FCE, México 1969, p. 78.
11   HUTCHESON, Historia del pensamiento económico, 1870-1929, Gredos, Ma­drid 1967, p. 277.
12   ARROW, Elección social y valores individuales, Instituto de Estudios Fiscales, Madrid 1974.            
13   SAMUELSON, Fundamentos del análisis económico, El Ateneo, Buenos Aires 1971, p.92.
14   BECKER, Teoría económica, FCE, México 1977, pp. 65-72.
15   BECKER, op.cit., p.23
16   SRAFFA, Producción de mercancías por medio de mercancías, Oikos Tau, Barce­lona 1983, p. 24.
17   Id., ib., p. 24.
18   KLEIN. The ecollomics of supplay and demand, Basil BlackWell, Londres 1983.
19   TANZI, «La política fiscal, el crecimiento y los programas de estabilización», Finanzas y desarrollo, junio 1987, pp. 15-17.

FONDEMENTS DE LA VALEUR ECONOMIQUE – FUNDAMENTOS DEL VALOR ECONÓMICO

TABLE DES MATIERES.

CHAPITRE VII. – LA FINALITE DE L’ACTIVITE ECONOMIQUE : CONSOMMATION VERSUS TRAVAIL.

  1. Considérations hédonistes sur l’objectif de la production.
  2. La consommation : bien intermédiaire.
  3. Littéralement : la consommation équivaut à destruction de la valeur, le travail à sa création.
  4. Le travail : une nécessité.
  5. La consommation : un input indispensable. Consommation productive et improductive.
  6. Importance du capital humain. La consommation : investissement en capital humain.
  7. Le travail à venir régit la consommation présente.
  8. Critère du consommateur : obtenir le bénéfice maximal en terme de valeur économique.
  9. La finalité : action avantageuse. L’économie : science des moyens.

CONCLUSION

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