L’incorporation des causes finales à la théorie sur la valeur. – La incorporación de las causas finales a la teoría del valor

L’incorporation des causes finales à la théorie sur la valeur. 

            Dans les chapitres antérieurs, nous nous sommes limités à l’étude des causes originaires de la valeur car ce sont celles qui convergent vers la production physique de biens et qui sont nécessaires à l’existence de l’objet évalué, le sujet d’origine dans le rapport réel de la valeur économique. Les causes matérielles, efficientes et instrumentales participent, chacune avec ses caractéristiques, à l’amélioration de ces objets porteurs de cette capacité de satisfaction des objectifs humains.

            Dans l’histoire, ces causes ont, d’abord, été prédominantes. L’analyse économique s ‘étant orientée vers la connaissance plus approfondie du sujet d’origine grâce à la recherche technologique et scientifique, elle s’est, ensuite, tournée vers le sujet final : l’homme. Elle s’est intéressée à  ses besoins, à ses caractéristiques, à ses objectifs et à ses finalités.

            L’économie classique concentrait ses analyses au niveau physique, elle supposait que les quantités de nécessités satisfaites sont proportionnelles aux quantités de produits physiques. Elle se concentrait sur les facteurs du coût et sur les méthodes pour augmenter la quantité et la productivité des ressources, face à l’augmentation du bien-être économique. Le coût, qui à son tour déterminait le prix, était constitué par le prix payé par les producteurs en considérant la force de travail, la terre et le capital nécessaires pour produire les marchandises.

            « Quand les organisateurs de la production doivent soulager une situation de famine, l’efficacité est l’unique vertu. Mais quand cette vertu a été exercée amplement et s ‘applique à des objectifs de moins en moins vitaux, la question du choix correct d’objectifs surgira probablement »15 

            Avec la revitalisation de l’utilité, la théorie de la valeur prenait une tournure totalement opposée. On y avait ajouté le concept « de ce qui était désirable » et les notions de causes finales subjectives. De ce point de vue subjectif, la production physique n’était pas nécessairement assimilée à la production en terme de valeur. Les facteurs de demande étaient déterminants dans le prix. Le coût était une conséquence du prix et non sa cause. La valeur des biens d’ordre élevé est toujours déterminée par la valeur des biens d’ordre inférieur qui les ont produits. De cette façon, il existait une possibilité d’augmenter le bien-être économique, non par une augmentation de la production physique, mais plutôt par un  ajustement de ces caractéristiques aux désirs des individus, en assignant plus efficacement les ressources aux finalités subjectives.

            La nouvelle nuance des théories subjectives rappelait que l’intérêt des philosophes socratiques et scolastiques se portait davantage sur la distribution que sur la production. 16 

            L’appareil productif, dans lequel on considérait jusqu’à présent que le travail était la cause efficiente, se mettait alors, vraiment, en marche.  Les produits de  la combinaison : terre, travail et capital passaient au service de l’usager final. L’utilité finale du produit, prise tout au long du processus productif, est mesurée par le client potentiel qui lui donne son application définitive. 

            La demande de biens des consommateurs pour atteindre les objectifs finaux, constitue la cause et la raison de la production ainsi que de l’échange commercial. Les préférences de chaque individu représentent, plus que les finalités du chef d’entreprise, le facteur économique décisif. Car les finalités du chef d’entreprise sont dictées par les préférences des individus.

            Chaque homme a des finalités différentes, et un même homme peut aussi avoir des finalités différentes selon le moment. Ces finalités se manifestent dans l’univers économique réel d’une manière totalement subjective ; l’appareil productif offre les moyens parfaits pour atteindre ce qu’ils choisissent dans chaque circonstance, pour atteindre les objectifs que l’homme dit vouloir atteindre.

            La mesure des finalités se réalise de manière subjective. Ces finalités deviennent la cause finale subjective de la valeur économique qui stimule le processus productif. C’est seulement par rapport à ces finalités que la valeur prend tout son sens. Les différents biens sont évalués de manière dérivative, selon leur utilité pour atteindre ces finalités. Pour l’homme, les biens n’ont de valeur que s’ils lui permettent d’atteindre ses objectifs. La valeur des biens passe par la vision subjective des finalités de chaque individu.

            Adopter une perspective quantitative sur les problèmes économiques constitue une erreur, cela revient à oublier qu’il n’existe pas de relations constantes dans l’évaluation d’un bien. Les vendeurs doivent, à chaque fois,  faire un nouveau pronostic sur les situations futures. Les finalités subjectives influencent  de manière décisive  l’ensemble du système économique.

            Le travail, la cause efficiente, n’est d’aucune utilité s’il n’est pas dirigé vers l’objectif, s’il ne prend pas en compte la cause subjective finale. Le travail peut devenir négatif, s’il ne peut atteindre, malgré tous les efforts qui le constituent, les finalités subjectives des usagers. Travailler n’est pas suffisant, il faut le faire bien, et il faut se diriger vers le but. Supposer que l’économie ne s’occupe que  des budgets matériels de la vie, serait une erreur. La détermination des finalités qui justifie le travail est une tâche intellectuelle. Grâce à son intelligence, l’homme détermine ses finalités et emploie les moyens adéquats pour les atteindre.

            En suivant les plans et les stratégies dictés par la raison, on manipule les différents facteurs du processus productif qui deviennent alors des moyens d’atteindre les buts. Produire ne suffit pas. Nous allons pouvoir progresser à chaque stade de la production, en nous approchant de l’objectif.

            En exerçant un travail, il faut toujours avoir présent à l’esprit sa finalité et transférer aux moyens pour l’atteindre la valeur initialement assignée aux finalités.

            A l’heure de choisir l’objectif qui nous correspond le mieux ainsi que les moyens de l’atteindre, la variable qualitative va prédominer sur la variable quantitative. Les choix de chaque personne, refusant une option et en acceptant une autre, vont structurer les prix du marché. Les finalités conditionnent les choix et ceux-ci le complexe système de production à travers les prix. Les desseins subjectifs sont la cause finale de la valeur économique.

            Le travail de l’homme a  une orientation déterminée. Par ses actes, l’homme se dirige vers un objectif. Il agit quand son désir  d’atteindre ses buts semble réalisable, dans le cas contraire il n’agirait pas car il sait que ce serait en vain. Ce but vers lequel il se dirige est en quelque sorte la cause de son activité. Le travail, cause efficiente de la création de valeur économique, n’est pas la cause principale. Le travail renvoie à un autre principe qui va l’influencer : sa finalité. Les actes du chef d’entreprise répondent aux objectifs, aux intentions de ses clients potentiels. Les finalités des consommateurs sont le moteur de l’économie. La finalité est la cause fondamentale de la valeur.

            Avec l’analyse classique, qui se limitait à exagérer le rôle des facteurs du coût, il était logique que le travail occupe une place prééminente. Ricardo simplifia la théorie sur la valeur en lui attribuant la base exclusive de la force de travail. Puisqu’en ce temps là on ne considérait pas la finalité comme une cause fondamentale, il semblait cohérent d’attribuer à la cause efficiente un rôle plus important qu’à la cause instrumentale ou matérielle. Cette décantation de la théorie semblait inévitable, elle a, pourtant, augmenté les difficultés des économistes quand ils ont voulu interpréter le rôle de la terre et du capital dans la production. Mais le vide principal de cette théorie venait de l’exclusion des finalités de la production.

15 DE JOUVENEL, “La eficiencia y la amenidad”, en ARROW/ SCITOVSKY, La economia del bienestar, Fondo de Cultura Economica, México, 1974, p.143.
16 SPENGLER/ALLEN, “Escolastica y mercantilismo”, en El pensamiento economico de Aristoteles a Marshall, p.53.

FONDEMENTS DE LA VALEUR ECONOMIQUE – FUNDAMENTOS DEL VALOR ECONÓMICO

TABLE DES MATIERES.

Texto original del autor en el idioma castellano (español europeo):

La incorporación de las causas finales a la teoría del valor

En los capítulos anteriores nos hemos limitado al estudio de las causas originarias del valor en cuanto que son las que confluyen en la producción física de bienes y son necesarias para que exista el sujeto origen, el objeto valorado, en la relación real del valor econó­mico. Las causas material, eficiente e instrumental colaboraban cada una, según sus características, en la mejora de esos objetos portado­res de la capacidad de relación real a los objetivos humanos.

En el transcurso histórico también se produjo un predominio inicial de estas causas. Habiéndose orientado el análisis económico hacia el conocimiento más profundo del sujeto origen de la relación del valor económico con la investigación tecnológica y científica, em­pezó después a orientarse en su investigación hacia el sujeto término de la relación, hacia el hombre, sus necesidades, sus características, sus objetivos, sus fines.

La economía clásica se concentraba en estos análisis al nivel físico suponiendo que las cantidades de necesidades satisfechas son pro­porcionales a las cantidades de productos físicos. Se concentraba en los factores del coste y en los métodos de aumentar la cantidad y la productividad física de los recursos, de cara al aumento del bienestar económico. El coste, que a su vez determinaba el precio, consistía en el dinero pagado por los productores en consideración a la fuerza de trabajo, la tierra y el capital necesarios para producir las mercan­cías.       

      .«Cuando los organizadores de la producción tienen que aliviar una situación de hambre, la eficiencia es la única virtud. Pero cuando esta virtud ha sido ampliamente ejercitada y se aplica a objetivos cada vez menos vitales, surgirá, seguramente, la cuestión de la elec­ción correcta de objetivos» 15.

Con la revitalización de la utilidad, la teoría del valor, dando un giro radical, se completaba con la introducción de la deseabilidad y de las causas finales subjetivas. Desde este plano subjetivo, la pro­ducción física no iba, necesaria y obligatoriamente, pareja con la producción en términos de valor. Los factores de demanda eran de­terminantes en el precio. El coste era una consecuencia del precio y no su casa. El valor de los bienes de orden más elevado se halla siempre determinado por el valor de los bienes de orden inferior a cuya producción sirven. De este modo se iniciaba la posibilidad de aumentar el bienestar económico, no por vía exclusiva de aumentar la producción física, sino adecuando más sus características a los deseos de los individuos, asignando más eficazmente los recursos en orden a las finalidades subjetivas.

El nuevo matiz de las teorías subjetivas recordaba el antiguo inte­rés de los filósofos socráticos y escolásticos hacia la distribución, más que hacia la producción 16.

El aparato productivo, en el que hasta ahora predominaba el trabajo como causa eficiente, se ponía en marcha. Los productos de la combinación tierra, trabajo y capital pasaban al servicio del usua­rio final. La utilidad última del producto, entresacada a lo largo de todo el proceso productivo, es medida por el cliente potencial que marca al producto terminado el «para qué» definitivo.

La demanda de bienes por parte de los consumidores para poder cumplir sus objetivos finales constituye la causa y razón de la pro­ducción y el intercambio mercantil. Más que las finalidades del hom­bre de empresa, las preferencias de todos y cada uno de los indivi­duos son el factor económico decisivo. Las finalidades de aquél son causadas por las preferencias de éstos.

Estos fines difieren de persona a persona, e incluso en el mismo individuo varían según los momentos. Se manifiestan en el ámbito económico real de una forma totalmente subjetiva y el aparato pro­ductivo se interesa por proporcionar los medios idóneos para alcan­zar lo que elijan en cada circunstancia, para conseguir los objetivos que el hombre personalmente dice desear alcanzar.

La ponderación de los fines últimos se realiza de forma subjetiva y dichos fines son la causa final subjetiva del valor económico que estimula la dirección del proceso productivo. Sólo con respecto a estos fines aparece el sentido propio y genuino del valor. Los distin­tos bienes resultan valorados de modo derivativo, según la utilidad o idoneidad de los mismos para alcanzarlos. Su estimación depende del valor asignado en la escala de fines al objeto apetecido. Para el hombre los bienes sólo tienen valor en tanto en cuanto le permiten alcanzar sus metas predeterminadas. El valor de los bienes pasa por la subjetiva visión de los fines de cada individuo.

Los enfoques meramente cuantitativos de los problemas econó­micos inciden en el error de olvidar que no existen relaciones cons­tantes en las cuestiones de valoración. Ni hay constancia en las valo­raciones ni constancia y permanencia en las relaciones de intercam­bio entre los distintos bienes en cada tiempo y lugar. Detrás de todas y cada una de las mutaciones subjetivas se producen reestructuracio­nes del conjunto. Los vendedores, los ofertantes, tienen que ejercitar una renovada función comprehensiva intentando pronosticar las fu­turas situaciones. Los fines subjetivos influyen decisivamente sobre el conjunto del sistema económico.

El trabajo, la causa eficiente, no «trabaja» si no se dirige al fin, si no tiene en cuenta la causa final subjetiva. Por mucho esfuerzo que lleve incorporado, si no se acerca a los fines subjetivos de los usuarios finales, el trabajo se convierte en trabajo negativo. No basta con trabajar, es preciso trabajar bien, ordenarse a los fines. No basta la causa eficiente; ésta tiene que estar informada por la final. Es un error suponer que la economía se ocupa sólo de los presupuestos materiales de la vida. La determinación de los fines que informan todo el trabajo es tarea espiritual. Gracias a su inteligencia, el hom­bre determina los fines y emplea los medios idóneos para alcanzarlos.

Siguiendo los planes, estrategias y fórmulas que la razón dicta, se manipulan en el proceso productivo los diferentes factores para con­vertirlos en los medios ideales para lograr el cumplimiento de los fines. No basta con producir alocadamente. Se progresa en los distin­tos estadios de la producción si nos aproximamos a esa meta desea­da. Si nos alejamos no progresamos, sino que se produce un retroce­so, pese a cualquier intento de variada actividad que realicemos.

Al ejercitar el trabajo, hay que tener presente su finalidad, trans­firiendo a los medios idóneos para conseguirla el valor asignado a los fines.

La gradación de la idoneidad de los fines, igual que la de los medios, no es un proceso cardinal, con operaciones aritméticas de sumas y restas; es un proceso ordinal en el que se prefieren unas opciones concretas a otras. En la escala de preferencias de fines y medios la variable cualitativa predomina sobre la cuantitativa. Las elecciones personales de cada uno, rechazando unas cosas y aceptan­do otras, va estructurando los precios de mercado en el cambio interpersonal. Los fines condicionan las elecciones y éstas el complejo sistema de producción a través de los precios. Los fines subjetivos son causa final del valor económico.

Todo el trabajo del hombre presenta una orientación determina­da. En sus actuaciones se dirige hacia un objetivo. Actúa en pro de unas metas que espera alcanzar y en otro caso no obraría, pues ad­vierte que su actividad sería vana. Esa meta, ese objetivo al que se dirige, es de algún modo causa de su actuar. El trabajo, la causa eficiente en la creación del valor económico, no es la causa última. El trabajo remite a otro principio que le influye: la causa final. El empresario, la causa ejemplar, tampoco es la causa última. La actua­ción del empresario está dirigida por los fines, las intenciones, de sus clientes potenciales. Los fines de los usuarios finales son los mo­tores de la economía. No se acaba d análisis de la causa eficiente si no abordamos el estudio de los fines. El fin es el verdadero principio del actuar del hombre, y por ello se constituye en causa fundamental del valor. La causa final es aquello en vista de lo cual algo se hace; aquello por lo que el hombre se determina a obrar, la meta a la que tiende con sus operaciones.

Con el planteamiento clásico, reducido a sobresaltar los factores del coste, era lógico que se llegara a la preeminencia exclusiva del trabajo. Ricardo  simplificó la teoría del valor dándole unidad sobre la base exclusiva de la fuerza de trabajo. Si no consideramos las causas finales, es lógica la preponderancia de la causa eficiente sobre la instrumental y la material. Esa decantación de la teoría era lógica, aunque dio lugar a múltiples dificultades a la hora de interpretar el papel desempeñado por la tierra y el capital en la producción. Pero el vacío fundamental de la teoría venía de la exclusión de las finalida­des de la producción.

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15 DE ]OUVENEL, «La eficiencia y la amenidad», en ARROW/SCITOVSKY, La eco­nomía del bienestar, Fondo de Cultura Económica, México 1974, p. 143.
16 SPENGLERI ALLEN, «Escolástica y mercantilismo», en El pensamiento económico de Aristóteles a Marshall, p. 5.3.

FONDEMENTS DE LA VALEUR ECONOMIQUE – FUNDAMENTOS DEL VALOR ECONÓMICO

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