L’existence des causes finales objectives de la valeur économique. – La existencia de causas finales objetivas del valor económico

L’existence des causes finales objectives de la valeur économique.  Si les hommes cherchent toujours à atteindre un but final, c’est parce que celui-ci existe. Il existe une attirance vers cette finalité ultime inscrite au plus profond de l’être humain, et cette existence justifie l’urgence de déterminer, de manière concrète, la nature de cette finalité ultime.… Seguir leyendo L’existence des causes finales objectives de la valeur économique. – La existencia de causas finales objetivas del valor económico

  1. Considérations hédonistes sur l’objectif de la production.

« La capacité de plaisir des êtres humains est très faible en comparaison avec leur capacité active : une compensation entre les deux est impossible et compromet le futur, car ressentir du plaisir au futur est un contresens. »4

            L’insistance sur les causes originaires de la valeur, en particulier de la valeur-travail, des économistes classiques, nous ont fait oublier les causes finales de la valeur.

            Un des apports les plus importants des théoriciens de l’utilité, que ce soit Menger, Jevons ou Walras, a été de rétablir l’importance de la demande et avec elle, des causes finales de la valeur.

            Mais la philosophie hédoniste, qui a fortement influencé les théoriciens de l’utilité ainsi qu’une grande partie de la pensée économique postérieure, a, en quelques sorte, annulé cette avancée. On a rendu aux finalités le rôle important qu’elles méritent, mais on a confondu l’objectif de tout le processus de production avec la consommation. La consommation est devenue le bien final.

            Selon la vision hédoniste de la nature humaine, héritée de Bentham, le composant matériel, celui qui ne servait qu’à procurer du plaisir, devenait une finalité. Dans ce contexte, la consommation qui proportionnait le plaisir, était positive, et le travail, qui supposait l’effort et la fatigue, était négatif.  La base de l’économie qui consiste à obtenir le plus de bénéfice possible avec un minimum de perte, devenait alors :  obtenir le plus de plaisir possible avec un minimum d’effort et de fatigue. Obtenir une consommation maximum avec un minimum de travail. Jevons, sur ce point, a écrit : « On ne peut obtenir une véritable théorie de l’économie qu’en revenant en arrière, aux grands ressorts de l’action humaine : les sentiments de plaisir et de douleur. »5

            Au lieu de considérer que l’utilité et la valeur économique étaient en relation avec les véritables finalités humaines, ils identifiaient l’utilité et la valeur avec le plaisir, avec la satisfaction hédoniste.

            Marshall, pour donner un autre exemple significatif, a écrit : « La force des mobiles d’une personne peut être mesurée, approximativement,  par la somme d’argent qu’il est prêt à dépenser en échange de la satisfaction désirée mais aussi par la somme qui serait nécessaire pour le convaincre de fournir un effort important.» 6         

Marshall, a essayé, plus tard, de corriger, dans une certaine mesure, sa conception hédoniste.  Guillebaud, indique à ce propos : « En particulier, dans sa première édition des Principles, Marshall utilisa, de manière très libre, les mots « plaisir » et « douleur »… Dans la troisième édition, cependant, Marshall semblait plus sensible aux critiques contemporaines et il corrigea quelques pages, en effaçant le mot douleur et en remplaçant, dans la majorité des cas, le mot « plaisir » par « satisfaction », « bénéfice » ou « gratification ». Ainsi, l’utilité totale d’un bien pour une personne, devenait « le bénéfice ou satisfaction totale produit par un bien pour cette personne » et l’utilité était définie comme étant « le pouvoir de produire un bénéfice ». » 7

            En insistant trop sur la consommation, le travail est passé au deuxième plan. On a exagéré le rôle de la consommation et on a sous-évalué celui du travail.

            En idolâtrant la consommation matérielle, « souveraineté du consommateur », ils n’ont pas aidé au développement postérieur de la science économique.

            Les marginalistes et leurs théories subjectives de l’utilité considéraient que la consommation est le point final, alors que ce n’est pas le cas. La production est effectivement tournée vers la consommation, mais ce n’est pas le point final car la consommation présente est tournée vers la consommation future, et donc vers la consommation des autres individus et la consommation future.

            Il faut savoir sortir du sanctuaire de la consommation, en tenant compte des différents types de consommation et des diverses proportions de la demande, et ouvrir la porte de l’humanisation de l’appareil productif. En vénérant, de manière excessive, une consommation fondamentalement, matérielle et hédoniste, et en condamnant le travail parce qu’il représente un effort, ils ont ignoré une demande de consommation de biens plus humains, une production, également, plus humaine.

            En réagissant contre les théories de la valeur-travail, ils ont adopté une position excessive, celle d’une consommation qui force les finalités de la nature humaine.

            La mentalité matérialiste de la nature humaine fait que les forces de production se tournent vers les biens de consommation et exercent leur influence sur les consommateurs, par le biais du marketing et des techniques publicitaires. Ils orientent, en quelques sortes, la demande et renforcent, ainsi, cette mentalité matérialiste. La demande potentielle, et ses possibilités infinies de croissance, se limite au domaine exclusivement matériel. Les désirs et besoins spirituels restent, eux, sans réponse. L’homme prisonnier de la matière se ferme, lui-même, les portes de sa réalisation humaine. Les besoins matériels semblent toujours urgents, et c’est pour cette raison, que l’homme consomme des biens matériels en abondance, oubliant d’introduire un peu de temps pour se consacrer à ses désirs et besoins moins matérialistes.

            Les théories de la valeur-travail et celles de l’utilité hédoniste ont une perspective fondamentalement matérielle des besoins humains. Elles s’intéressent peu aux autres nécessités, moins matérielles mais plus humaines.

            Les sociétés occidentales ont déjà atteint un niveau important de développement matériel et de bien-être, ce qui permet à beaucoup de ces besoins non matériels de faire leur apparition dans le monde de l’économie.

4 POLO, “La interpretacion socialista del trabajo y el futuro de la empresa”, Cuaderno Empresa Humanismo, n°2, Universidad de Navarra, Pamplona 1987, P.8.
5 JEVONS, Escrito de 1862, párrafo 2 a la British Association, citado por KNIGHT, “La economía de la utilidad marginal” en El pensamiento económico de Aristoteles a Marshall.
6 MARSHALL, Principios deeconomia, Aguilar, Madrid 1963, p.14.
7 GUILLEBAUD, Economic Journal, 1942, p. 342.

FONDEMENTS DE LA VALEUR ECONOMIQUE – FUNDAMENTOS DEL VALOR ECONÓMICO

Texto original del autor en el idioma castellano (español europeo):

  1. La consideración hedonista del fin de la producción

«La humana capacidad de placer es escasa, inferior a su capaci­dad activa: la compensación entre ambas no es posible y comprome­te el futuro, ya que experimentar el placer en futuro es un contrasen­tido». 4

La afirmación prioritaria y exclusiva de las causas originarias del valor, especialmente del valor trabajo, por parte de los economistas clásicos, relegó al olvido las causas finales del valor.

La mejor aportación de los teóricos de la utilidad, comenzando por Menger, Jevons y Walras, fue restablecer la importancia de la demanda y con ella de las causas finales del valor.

Pero la principal aportación de introducir el fin entre las causas del valor, al considerar la utilidad final como centro de referencia para todo el proceso productivo, quedó viciada en su base por la filosofía hedonista, que influyó notablemente en los teóricos de la utilidad y extendió su influencia a la mayor parte del pensamiento económico posterior. Se restituyó su puesto a las finalidades, pero se identificó el fin de todo el proceso productivo, de todo el proceso valorativo, con el consumo. El consumo apareció como el bien final.

Los bienes de consumo eran los bienes finales que servían de norte al restó de actividades productivas.

En una visión fundamentalmente hedonista de la naturaleza hu­mana, heredada de Bentham, el componente más material; lo que simplemente producía placer, se elevaba a la categoría de fin. En este contexto, el consumo era lo que proporcionaba placer, era lo positivo; el trabajo, que llevaba aparejado el esfuerzo, la fatiga, era lo negativo en el fiel de la balanza. El principio básico de la econo­mía de conseguir el máximo beneficio con la mínima pérdida queda­ba implícitamente establecido en conseguir el máximo placer con el mínimo esfuerzo y fatiga. Conseguir el máximo consumo con el mí­nimo trabajo. Así Jevons afirmaba:

«Únicamente puede lograrse una verdadera teoría de la Econo­mía volviendo atrás a los grandes resortes de la acción humana: los sentimientos de placer y dolor». 5

En vez de considerar la utilidad y el valor económico como relación a los auténticos fines humanos, identificaban utilidad y valor con placer, con satisfacción hedonista. El valor de los bienes hacía referencia a esa capacidad de producir placer, bienestar hedonista en el futuro.

Marshall, por poner otro ejemplo significativo de gran influencia posterior, decía: «La fuerza de los móviles de una persona puede ser medida aproximadamente por la suma de dinero que estará dispues­ta a entregar a cambio de la deseada satisfacción, o también por la suma que se requiere para inducida a sufrir cierta fatiga». 6  Pero trató de rectificar más tarde tratando de eliminar en cierta medida su concepción hedonista, según indica Guilleaud:

«Particularmente en su primera edición de los PrincipIes, Mar­shall utilizó muy libremente las palabras opuestas «placer» y «do­lor»… En la tercera edición, sin embargo, Marshall parecía más sen­sible a las críticas contemporáneas de los términos utilitarios, y revisó las diversas páginas en las que había utilizado las palabras «placer» y «dolor», borrando «dolor» y sustituyendo en la mayoría de los casos (aunque no en todos) las palabras «placer» por «satisfacción», «beneficio» o «gratificación». Así, la utilidad total de un bien para una persona era definida como «el beneficio o satisfacción total pro­ducida a dicha persona por un bien», y la utilidad como el «poder de producir un beneficio»». 7

Al hacer excesivo hincapié en el consumo, el trabajo pasó a se­gundo plano. Se sobresaltó el valor del consumo y se infravaloró el valor del trabajo. El trabajo se consideró como pérdida y el consumo como ganancia; el consumo se identificó con bienestar y el trabajo se consideró simplemente como malestar, como fatiga, como esfuer­zo. El trabajo como instrumento y el consumo como fin.

Al poner el término en el consumo material, al idolatrar el consu­mo, «soberanía del consumidor», han hecho un flaco servicio al de­sarrollo posterior de la ciencia económica.

Los marginalistas, las teorías puramente subjetivas de la utilidad, han puesto el punto de mira final excesivamente cercano. La produc­ción mira efectivamente al consumo, pero éste no es el punto final, porque el consumo presente mira a su vez a la producción futura y por tanto al consumo ajeno y al consumo futuro.

Hay que traspasar la puerta del santuario del consumo matizando qué consumos y en qué proporciones son demandables para abrir la puerta de la humanización cada vez mayor de la producción, del aparato productivo. La idolatría de un consumo fundamentalmente material, fundamentalmente hedonista, y la condena del trabajo por considerado únicamente como fatiga, como esfuerzo, como nega­ción, han cerrado las puertas a una demanda de consumo, de bienes finales, más humana, y a una producción, guiada por ese consumo, más humana también.

Reaccionando contra las teorías del valor trabajo que relaciona­ban el valor de las cosas con el trabajo pasado, incorporado, se de­cantaron hacia una posición excesivamente consumista forzando las finalidades de la naturaleza humana.

La mentalidad exclusivamente materialista de la naturaleza hu­mana hace que las fuerzas de producción se orienten hacia los bienes de consumo más material y ejerzan su influencia, mediante sofistica­das técnicas publicitarias y de marketing, sobre el sector consumidor, orientando en este sentido la demanda, y reforzando esa mentalidad exclusivamente materialista. La demanda potencial, con posibilidades infinitas de crecimiento, queda aturdida, desconocida y limitada a lo más exclusivamente material. Las ansias y necesidades espiritua­les, que a su vez necesitan de múltiples y variados medios  materiales  para  su  satisfacción, quedan olvidadas y arrinconadas. El componen­te con un mayor potencial de crecimiento queda arrinconado, y con él la única vía racional de solución de la crisis. El hombre preso de la materia se cierra a sí mismo las puertas abiertas a su realización humana como ser material y espiritual a la vez. La urgencia con que se presentan las necesidades más materiales, junto con su atractivo prioritario, hace que se tienda a sobreabundar en su consumo y se necesite un esfuerzo continuo para introducir el consumo de tiempo para la atención a necesidades y anhelos menos materiales.

Tanto las teorías del valor-trabajo incorporado como las de la utilidad hedonista tenían una perspectiva fundamentalmente mate­rial de las necesidades humanas. No incluían con demasiado interés otro tipo de necesidades menos materiales pero auténticamente hu­manas.

El grado creciente de desarrollo material y de bienestar alcanza­do por las sociedades occidentales ha permitido que muchas de estas necesidades no materiales afloren cada vez con mayor insistencia al mundo de la economía.

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POLO, «La interpretación socialista del trabajo y el futuro de la empresa», Cuadernos Empresa Humanismo, n.º 2, Universidad de Navarra, Pamplona 1987, página 8.
JEVONS, Escrito de 1862, párrafo 2 a la British Association, citado por KNIGHT, «La economía de la utilidad marginal», en El pensamiento económico de Aristóteles a Marshall (Bibliografía).
 MARSHALL, Principios de economía, Aguilar, Madrid 1963, p.14. 
 GUILLEBAUD, Economic Journal, 1942, p. 342

FONDEMENTS DE LA VALEUR ECONOMIQUE – FUNDAMENTOS DEL VALOR ECONÓMICO

La renaissance des théories subjectives de la valeur. – El resurgir de las teorías subjetivas del valor

La renaissance des théories subjectives de la valeur.               Si nous oublions les causes finales de la valeur, elle disparaît. Il n’existe aucun facteur de production, aussi important soit-il, qui puisse incorporer à ses produits une valeur déterminée si nous ne prenons pas en compte les finalités de cette production.             Nous avions déjà… Seguir leyendo La renaissance des théories subjectives de la valeur. – El resurgir de las teorías subjetivas del valor

L’incorporation des causes finales à la théorie sur la valeur. – La incorporación de las causas finales a la teoría del valor

L’incorporation des causes finales à la théorie sur la valeur.              Dans les chapitres antérieurs, nous nous sommes limités à l’étude des causes originaires de la valeur car ce sont celles qui convergent vers la production physique de biens et qui sont nécessaires à l’existence de l’objet évalué, le sujet d’origine dans le rapport réel… Seguir leyendo L’incorporation des causes finales à la théorie sur la valeur. – La incorporación de las causas finales a la teoría del valor

PROLOGUE – Prólogo del libro Fundamentos del valor económico

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 Les biens d’équipement agissent sous la direction du travail humain. – Los bienes de capital actúan dirigidos por el trabajo humano

 Les biens d’équipement agissent sous la direction du travail humain.  Les biens d’équipement renforcent le travail de l’homme dans sa tâche d’humanisation de la matière. L’erreur de Malthus consiste à ne pas avoir été suffisamment attentif au fait que l’apparition de nouvelles machines a permis à la société de produire des « biens salaires » – selon… Seguir leyendo  Les biens d’équipement agissent sous la direction du travail humain. – Los bienes de capital actúan dirigidos por el trabajo humano

La prioridad del trabajo humano sobre los bienes materiales

El trabajo (causa eficiente) es prioritario al producto (causa mate­rial), puesto que éste no podría ejercer su influjo causal sin el previo ejercicio del trabajo. El ser humano es el principio del que fluye primariamente cualquier acción que hace que algo sea más valioso en términos económicos.

Incluso la misma metodología general del trabajo resulta influen­ciada por esa intelectualidad humana, que es capaz de captar los fines y descubrir los medios idóneos para esos fines. No se puede aplicar la misma metodología a un país escaso en población y con recursos materiales abundantes que a un país superpoblado y pobre en riquezas naturales.  Es  absurdo  aplicar a  este  último,  como  en  repetidas  ocasiones  se  hace,

sistemas tecnológicos y de desarrollo económico que buscan la economización del trabajo y que, sin em­bargo, son indiferentes al gasto de recursos materiales. Esa metodología, que es apropiada en el país escaso en población y rico en recursos, no se puede trasladar sin más al otro como si fuese la más eficiente. Las políticas de desarrollo

tienen que contar, para sus li­neamientos esenciales, especialmente con el factor trabajo humano, con el capital humano concreto y determinado de la región a desa­rrollar, con su idiosincrasia particular, con sus virtudes y sus limita­ciones. El capital físico de un país no es el decisivo; el decisivo es el capital humano. Hay ejemplos patentes en la economía mundial de países pobres en recursos naturales que, por impulso de su capital humano, han conseguido alcanzar altas cotas de desarrollo. Existen también, a la inversa, países y regiones geográficas con gran riqueza de recursos naturales físicos que se encuentran en etapas de subdesa­rrollo económico.

El trabajo humano está por encima de la infraestructura material en todos los órdenes económicos que consideremos: economía do­méstica, empresa, región, país. Entre las causas de la pobreza, los factores materiales son secundarios; las causas más importantes son inmateriales y radican en deficiencias en la educación, cultura y organización.

En el ámbto empresarial se observa también un cambio positivo hacia una consideración mayor del capital humano. El director de empresa no es ya la persona que es capaz, simplemente, de combinar factores de producción en unas circunstancias tecnológica y econó­micamente óptimas, presuponiendo unos datos fijos y necesariamen­te establecidos. El considerar el trabajo como un factor fijo y conven­cional, semipasivo también como la materia, es algo que ya no resulta apropiado en el contexto de la función empresarial actual, que preci­sa imaginación creativa en la búsqueda de los fines de su actividad y capacidad de idear y de realizar en todos los individuos que compo­nen dicha organización. El «software humano» es el que en definitiva alimenta y vivifica el «hardware» puramente material de la empresa. El balance de cualquier organización económica no es posible hacer­lo con referencia a la producción física simplemente, sino que la característica más importante a resaltar para hacer ese balance es la capacidad humana de trabajo actual y especialmente de trabajo futu­ro que permita la continuidad creciente de su actividad. La valora­ción más importante en toda organización económica es aquella que se fundamenta en las capacidades operativas de las personas que forman parte de esa organización. Las políticas de desarrollo regio­nal deberían ajustarse a esta realidad de la causación del valor y, teniendo en cuenta la virtualidad de la causa eficiente, cambiar cons­cientemente la estrategia general haciendo un mayor hincapié en las personas que en las mercancías.

 Generalmente sucede lo contrario: el prejuicio economicista hace su aparición y se construyen modelos altamente complejos que incor­poran abstracciones tales como el PNB, el ahorro, la inversión en capital fijo, las importaciones, el ritmo de exportaciones, etc., que representan a los productos materiales, dejando arrinconado en un parámetro genérico y cuantitativo de «población» el capital humano. No sólo se le arrincona, sino

que, cayendo en una contradicción inadmisible, se le culpa del posible fracaso del modelo de desarrollo. El modelo que incorporaba las variables antes enunciadas era perfec­to, pero la población, considerada simplemente como divisor, al cre­cer desmesuradamente, lo ha hecho fracasar. Los modelos de desa­rrollo necesitan considerar variables y causas del crecimiento más humanas, más acordes con el reconocimiento del trabajo humano como causa eficiente del valor económico.

Parafraseando afirmaciones que se aplican generalmente a la im­portancia de la acumulación de capital físico, considero que se pue­den referir, e incluso con mayor propiedad, al capital humano:

«El capital es el futuro. Es la provisión para los riesgos, las incer­tidumbres, los cambios y los trabajos de mañana. No es un coste presente, pero es ciertamente un coste. Una economía que no acu­mule suficiente capital para cubrir sus futuros costes es una econo­mía que se condena a sí misma a la recesión y a una crisis continua­da, la crisis de la stagflation». 17

 Por su parte, Hayek señalaba que «la circunstancia de que los pueblos occidentales dispongan de más riqueza que los demás países tan sólo en parte es debida a una mayor acumulación de capital (físico). La primacía se la ha dado principalmente la utilización más efectiva del conocimiento». 18

Esa prioridad del hombre sobre la naturaleza no le da carta blan­ca de explotación abusiva. Como ya veíamos en el capítulo anterior, ambos están interesados en la misma tarea. Si la preponderancia del hombre se hace agresiva, el hombre mismo es el que sale perdiendo. Su relación es de dominio amable y fecundo. De hecho, el sentimien­to de respeto y consideración hacia la naturaleza es un componente natural e implícito en toda actitud habitual de respeto hacia los de­más.

Para que el trabajador logre su efecto de acrecentar el valor, se requiere que domine el producto y no que éste le domine a él. El «ambiente» de trabajo en el que de modo práctico quede patente una adecuada filosofía del trabajo, según la cual el dominado sea la mercancía y no el trabajador, se presenta cada vez como más impor­tante para la eficacia de la producción. La automatización puede humanizar ese ambiente liberando al hombre de tareas puramente físicas o mecánicas, rutinarias, pero la tecnología moderna, en oca­siones, ha privado al hombre de un trabajo creativo, útil, hecho con sus manos y su cerebro, al exigirle un tipo de tarea fragmentada, especializada, más rutinaria si cabe. 19

El desplazamiento del trabajo desde el sector primario al secun­dario, y especialmente del secundario y primario al terciario, está posibilitando otra tendencia que se observa en las economías más desarrolladas y que se relaciona directamente con esta necesidad de ambiente humano en el trabajo: se potencia cada día más el trabajo autónomo (por cuenta propia), e incluso el trabajo en el hogar. En lugar de ser las personas quienes tienen que desplazarse allí donde se encuentre el trabajo, es éste el que tiende a volver allí donde están las personas. La informática y las comunicaciones hacen factible esta tendencia. 20

El trabajo aumenta su valor si nos permite expresarnos, si es un medio para materializar nuestras energías creativas, si está bajo nues­tro control y no es el trabajo, la mercancía o la máquina quien nos controla a nosotros mismos. Los beneficios en términos de produc­ción física de la industrialización quedaron mermados notablemente por la tendencia a convertir a la gente en autómatas humanos. Schu­macher distinguía entre herramientas, que son los sirvientes de la humanidad -amplían su campo de acción y su capacidad-, y las máquinas, que son nuestros amos, obligándonos a trabajar a su ritmo, a adaptarnos a sus exigencias, a acudir allí donde estén. Lo importante es convertir los útiles de trabajo en herramientas, pero no maquinizarnos.

El trabajo es la causa motriz en la creación del valor, transmite al producto algo suyo, algo humano por tanto, que se encuentra ya incorporado en el producto final. El trabajador transmite al produc­to a través de la acción del trabajo algo semejante a sí, aunque distin­to e inferior. El trabajador es causa análoga del producto final. El hombre puede producir bajo la dirección de su entendimiento y de su voluntad efectos humanizadores diversísimos.

La actividad del trabajo humano, por ser éste libre, produce su efecto con dominio sobre la operación, pudiendo producirlo o no en virtud de una decisión. El trabajador, por ser causa libre, tiene domi­nio sobre el fin que se propone, ya que lo tiene que conocer y tendera él con su voluntad. La acción del trabajo no está determinada necesariamente, puede actuar o no, actuar de un modo o de otro. Siempre hay un riesgo en la delegación de facultades, porque el tra­bajador es causa libre y no es posible prever con certeza cuál será su actuación.

La riqueza interior del trabajador se despliega en el conjunto de acciones que constituyen su trabajo. Mediante el trabajo humaniza­mos aquello sobre lo que actuamos. El grado de humanidad del que trabaja es transmitido al producto de su acción. Cuanto mejor es el trabajador más posibilidad tiene de crear valor mediante su activi­dad. Desplegarán una mayor y más honda actividad en la medida en que sean hombres de modo más pleno. Cuanto mejor sea el actor en el mundo del trabajo mejor será su labor. De ahí la importancia cada vez mayor que se descubre tras el concepto de capital humano.

 La naturaleza humana se manifiesta principalmente a través de su obrar. El ejercicio de las operaciones racionales y voluntarias ne­cesarias en todo trabajo humano ponen de manifiesto su espirituali­dad. Aunque el producto del trabajo siempre es atribuible al sujeto que actúa, éste lo hace a través de sus distintas facultades, de sus distintas capacidades. Esta diversidad de facultades está complemen­tada; unas se influyen a otras en el actuar. El mejoramiento de estas facultades, tanto individualmente como en sus complementarias, es el fin de las inversiones en capital humano: la capacitación profesio­nal.

La economía es también normativa, porque es una actividad hu­mana en la que el capital humano, cada vez más notoriamente, es el principal recurso, el esencial. Por tanto la economía necesita orde­nar, organizar ese capital humano, ordenarlo con idoneidad, es decir normativamente. Esa norma, ese deber ser del trabajo deriva de la realidad positiva de cómo es la naturaleza. La economía positiva nos lleva a la economía normativa. Si las cosas y el hombre son de tal o cual forma, y queremos conseguir tales fines, debemos actuar así o asá.

El peligro del economicismo, que consiste en mirar la eficacia de la acción humana exclusivamente en cuanto ésta es capaz de producir más y mejores mercancías prescindiendo de cualquier otro valor personal de esa acción, nos lleva a olvidar la conveniencia de incre­mentar, a través de la misma acción, la humanidad del sujeto trabaja­dor que permitirá una mayor eficacia cualitativa en trabajos posterio­res.

Es un reduccionismo economicista juzgar un trabajo exclusiva­mente por los productos; hay que valorar también el mejoramiento o empeoramiento del propio sujeto trabajador. No basta con mirar las consecuencias del proceso productivo en cuanto a los productos terminados. Cada vez, la empresa precisa observar las consecuencias de ese mismo proceso sobre los agentes que intervienen en él. La riqueza material de una empresa es secundaria con respecto a la riqueza en capital humano. El componente de organización humana se está descubriendo como el recurso decisivo para los buenos resul­tados empresariales y para su continuidad a lo largo del tiempo.

La diversidad cada vez mayor de actuaciones especializadas im­plica la imposibilidad de gestionar los intereses del grupo empresa­rial sin una mayor valoración del componente humano. Las activida­des técnicas de la empresa están sustentadas por relaciones humanas, y sobre éstas, cada vez más, hay que incidir.

Se está produciendo un desplazamiento del capital material al capital humano y, dentro de éste, del componente puramente físico al más intelectual y creativo, al más libre.

La dirección no consiste ya en una pura función de ordeno y mando que requiere una actitud totalmente neutra y funcionarial del subordinado. Las relaciones empresariales requieren  ya  diálogo  e in­tercambio  de información  en orden a  la consecución de los

mismos fines comunes. Cada vez más, en el ejercicio directivo, hay que con­tar más con el intelecto y la libertad creativa de quien obedece, pero que obedece inteligentemente. El cumplimiento de los grandes obje­tivos se concreta a través de órdenes, pero órdenes que han de enco­mendarse a otros sujetos, también libres, y, por lo tanto, la gerencia implica un juego de libertades que han de coordinarse. El que dirige tiene que hacerse entender, no basta con dar la orden. Tiene que ser entendida para llegar a realizarse.

El subordinado no se limita a una actuación maquinal, semi pasi­va; se requiere que se incorpore al sistema de decisiones y pueda tomar sus libres y creativas decisiones en su ámbito particular para mejor cumplir los objetivos del ámbito general. Mejorar la organiza­ción del trabajo no consiste exclusivamente en pagar más al trabaja­dor por su simple eficacia productiva en términos economicistas, sino aproximarse a un modelo funcional, más humano, y por lo tanto libre e inteligente, en el que los distintos individuos manden y obe­dezcan alternativamente mejorando los productos y ellos mismos en su trabajo.

Si a esta dualidad de objetivos y funciones del trabajo añadimos el hecho, que estudiaremos en capítulos posteriores, de que la em­presa se dirige a conseguir un mejor servicio para sus clientes poten­ciales, podemos adelantar ya la triple función que el trabajo consigue en cuanto causa eficiente: humanizar la materia, humanizarse a sí mismo en esa tarea y humanizar a las personas hacia las que se dirige dicha actividad. Mejorar el valor de la materia, tratando de mejorar el valor de los patrimonios ajenos y mejorando así el valor del propio patrimonio humano.

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17   DRUCKER, op. cit., p. 11.                                                                      .
18   HAYEK, Los fundamentos de la libertad, Unión Editorial, Madrid 1975, p. 73.
19   SCHUMACHER, Lo pequeño es hermoso, Hermann Blume, Madrid 1978, p. 133.
20   HANDY, El futuro del trabajo humano, Ariel, Barcelona 1986, p. 106.

La priorité du travail humain sur les biens matériels. – La prioridad del trabajo humano sobre los bienes materiales

La priorité du travail humain sur les biens matériels. Le travail (cause efficiente) est prioritaire par rapport au produit (cause matérielle) puisque l’objet ne peut être considéré comme une cause  sans avoir été, auparavant,  le produit d’un  travail antérieur. L’être humain est le départ de toute action ayant comme effet l’augmentation de la valeur économique.… Seguir leyendo La priorité du travail humain sur les biens matériels. – La prioridad del trabajo humano sobre los bienes materiales

L’inaccessibilité des finalités objectives. – La inaccesibilidad plena de los fines objetivos

L’inaccessibilité des finalités objectives.  Aucun esprit humain ne peut  réellement appréhender les finalités objectives de tous les hommes. Quand on sait combien il est difficile de découvrir ses propres finalités, on ne peut imaginer que quelqu’un puisse prétendre être le détenteur des finalités objectives de tous.33       Le théorème général de l’impossibilité d’Arrow indique que :… Seguir leyendo L’inaccessibilité des finalités objectives. – La inaccesibilidad plena de los fines objetivos

PROLOGUE

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