INTRODUCTION – INTRODUCCIÓN

INTRODUCTION

Les chercheurs en sciences économiques, de manière explicite ou implicite, ont, depuis toujours, posé dans leurs travaux,  les questions fondamentales de leur science : Pourquoi les choses ont-elles une valeur ? Qu’est-ce que la valeur économique ? Comment  la mesurer ? Comment la comparer ? Comment l’augmenter ? Plus généralement, d’une manière ou d’une autre, toute personne voulant agir économiquement se pose ces questions. La problématique de la valeur se trouve au centre de toute explication et compréhension de l’activité économique.

Si je devais résumer en deux mots le contenu de ce travail, je choisirai ceux-là : économie humaine. L’économie est humaine ou alors, ce n’est pas vraiment de l’économie. Si l’objet de l’économie se centre sur les réalités matérielles,  celles-ci sont étudiées du point de vue de leurs valeurs, de leur relation à l’homme, de leur capacité d’approximation à l’aboutissement des buts humains.

L’économie est humaine par sa finalité. De plus, l’économie est humaine parce que le moyen  principal dont on se sert pour découvrir et augmenter la valeur économique est le travail humain.

Bien que l’objet matériel soit la nature, l’homme étant impliqué comme fin et comme moyen principal pour l’obtenir, nous ne pouvons  la situer parmi les sciences de la nature, car elle y serait mal à l’aise. Il faut la considérer comme une des sciences humaines, et plus précisément,  parmi les sciences sociales.

Une des conséquences au fait de limiter l’économie au contexte exclusif des sciences de la nature consiste à poser la problématique de la valeur économique comme absurde, sans intérêt, « métaphysique » au sens péjoratif du terme.

La matérialisation, spécialisation et monétisation de notre science ont laissé dans un coin les réflexions autour  de la théorie de la valeur, comme si ce type de connaissances n’était rien d’autre qu’un ornement sans importance. L’économiste considère ce type de recherches comme superflu, un rien obsolète, soi-disant résolu.

L’économiste « scientifique » tend à se placer hors de portée du « commun des mortels».  Il se réfugie dans le monde de l’abstrait, où les modèles, les équations et la complexité des termes spécialisé forme un moyen de communication réservé aux experts et  un mur infranchissable contre les assauts du monde extérieur. Ce type de science économique tente de se revendiquer du positivisme,  du paradigme scientifique de la nature inanimée, en rejetant la moindre considération éthique ou philosophique.

En vivant dans un monde parfait, artificiellement inventé, on finit par connaître  peu de choses du monde réel  et par oublier ce que les autres sciences ont découvert sur ce monde réel.

Mis à part les grandes vérités découvertes, également par les économistes, durant les deux cents dernières années, on transforme l’activité économique en un automatisme de mesures mécaniques stéréotypées qui s’appliquent selon les manuels techniques proposés pour chaque cas par les équipes d’experts.  Avec ces manuels techniques on prétend manier les  prix et salaires, les types d’intérêt, les bénéfices, les taux d’inflation,  le coefficient du chômage, etc.…   

Dans la recherche que je vais tenter de développer dans les pages qui suivent, il ne s’agit pas de suivre ces exposés méthodologiques.

Bien que l’économie ait besoin de s’intéresser aux réalités matérielles et, par conséquent, d’avoir des connaissances sur la science de la nature, ce qui est vraiment important, ce ne sont pas ces réalités en soi mais leur utilité pour l’homme, c’est à dire, leur valeur. Le point de vue à partir duquel l’économie étudie ces réalités est celui de leur valeur. La valeur est au centre de toute analyse économique.

Cependant, comme la valeur économique fait référence à l’homme, à ses finalités, l’économie doit connaître ses fins, et donc, connaître la nature humaine. Ce qui nous conduit à la nécessité de posséder des informations sur les sciences humaines.

L’économie exerce une fonction de médiation entre les sciences de la nature et les sciences humaines. Elle ne prétend pas connaître les choses en soi sinon leur capacité aux relations humaines. L’économie, en étudiant la valeur économique, essaie d’éclaircir la « vocation » humaine de cette réalité matérielle.

De grands économistes comme Adam Smith, Bentham, John Stuart Mill, Sidgwick et bien d’autres étaient aussi des philosophes. Aujourd’hui peu, voire aucun d’entre nous, ne l’est. Nous reconnaissons, tout au plus, cette lacune de notre formation et nous essayons de la combler. Ainsi le fit  Hayek : « Même quand je continue à penser que je suis principalement économiste, je suis arrivé à la conclusion, pour moi, de plus en plus évidente, que les réponses aux pressants problèmes sociaux de notre temps trouvent, sans aucun doute, leur essence dans les principes qui se trouvent en dehors du champ de la technique économique ou de n’importe quelle discipline isolée »[1]

La théorie de la valeur occupe chez les auteurs classiques une place prépondérante et tant leurs réussites que  leurs erreurs ont eu une influence définitive sur l’activité économique pratique. Aujourd’hui, on réfléchit à peine à ces problèmes. Il est difficile de trouver une bibliographie actuelle sur ces thèmes.  Il est beaucoup plus facile de trouver des philosophes qui s’immiscent dans le domaine économique -parfois avec une naïveté évidente-  que des économistes qui étudient les problèmes fondamentaux de leur discipline avec une certaine perspective philosophique.

Cet essai va à « à contre courant », pour reprendre le titre d’un livre de Gunnar Myrdall, car il ne dédaigne pas les apports des sciences humaines, de l’éthique ou de la philosophie, pour permettre une meilleure compréhension de la science économique. La pression scientifique ambiante est si forte que je veux remercier formellement l’appui reçu par tous ceux qui dès le début et tout au long de ce travail m’ont encouragé à suivre cette direction, car je suis sûr que, sans leur appui, je n’aurai pas pu terminer. Je suis conscient de mon audace, mais cet encouragement était un signe de la véracité de mon inquiétude. 

 Selon Enrique Fuentes Quintana,  la valorisation pratique pour essayer de juger de l’efficacité avec laquelle fonctionnent les divers systèmes économiques se résume aux   réponses  à ces trois grandes questions : « 1) Comment les économistes ont-ils évalué – selon quels critères- l’administration des ressources limitées  de la société humaine ? 2) Ces critères d’évaluation  utilisés par les économistes peuvent-ils contribuer à la découverte d’une meilleure organisation de la cohabitation économique ? 3) Et enfin, ces critères d’évaluation sont-ils scientifiquement admissibles ? Et si oui, comment peut-on les contrôler ?[2]

Les problèmes de la valeur forment l’axe central des problèmes économiques, parce qu’ils indiquent les buts de l’investigation économique, ils nous montrent quels sont les objectifs que nous prétendons atteindre.

Böhm-Bawerk qualifie d’ « anomalie antique», le fait que « les auteurs ne se soient pas préoccupés de faire des recherches sur la complexité,  merveilleusement subtile, de la formation de la valeur, alors que l’orgueil et la mission de notre science aurait dû être de les éclaircir. Bien au contraire, on émettait face à elles une sotte supposition ou on adoptait une attitude négative, encore plus sotte, parce que les choses ne s’ajustaient pas à l’hypothèse établie. »[3]

  Ricardo, en se référant au contenu de sa théorie sur la valeur, affirmait : « C’est une doctrine de la plus grande importance en économie politique et aucune autre source n’aura produit autant d’erreurs,  de divergences d’opinions que les idées vagues se référant au mot « valeur » »[4]

La problématique de la valeur a des répercussions pratiques importantes sur l’action économique. Ce n’est pas simplement une question de nomenclature, ce n’est pas quelque chose de purement spéculatif. Le problème de la valeur affecte nécessairement la conduite humaine et implique même le problème du bonheur de l’homme, et par conséquent celui de la société.

Pour découvrir les stimulants adéquats, nous nécessitons connaître la nature de la valeur économique, la variable qu’il faut accroître pour pouvoir atteindre une croissance de l’économie.

A mon avis, la science économique pour pouvoir sortir de sa crise, doit, à nouveau, réfléchir sur ses principes fondamentaux et sur ses finalités. La valeur économique doit se réincorporer au niveau qui lui correspond. L’économie doit devenir plus humaine, prendre l’homme comme sujet d’études.

 Le titre du monumental traité d’économie de Ludwig von Mises  est significatif : L’Action humaine.  L’économie est tournée vers la pratique, c’est une science des agissements conscients. Ainsi, c’est plus une science de l’esprit que de la nature. La prise en compte de l’homme comme sujet en économie, a été accentuée par l’évolution de la société industrielle en une société de services. La nécessité d’un processus de ré humanisation de la connaissance scientifique,  est devenue plus sensible. Peter F. Drucker, dans un article, tiré de son livre The Crisis in Economic Theory,  qui analyse la future direction de la science économique,  indique que l’économie essaiera d’être à nouveau  « science » et « humaine. »[5]

Elle sera humaine si elle devient une science authentique et ce sera une science quand elle sera authentiquement humaine.

Comme l’indique von Mises dans une autre de ses œuvres, l’étude la plus spécifique de l’homme, en excluant la partie purement biologique, commence et termine avec l’étude de l’action humaine. Et il est impossible de connaître la conduite consciente de l’homme sans prendre en compte la cause et la finalité.[6]

Pour le plan et le développement des réflexions présentées dans ce travail sur la nature et les causes de la valeur économique nous avons utilisé des notions de base tirées de la philosophie classique réaliste. En particulier, nous avons tiré de la richesse de son contenu une définition de la nature de la valeur. Pour expliquer les causes de la valeur économique nous avons eu recours aux notions de cause matérielle, efficiente, instrumentale, exemplaire et finale.

J’ai considéré qu’il convenait d’inclure dans les chapitres correspondants de brèves références historiques couvrant les différentes étapes de la réflexion sur la théorie de la valeur, en soulignant les apports que je considère comme étant les plus significatifs.

En présentant les réflexions autour de ces questions, il semblait logique de distinguer les réponses les plus importantes qui ont été données tout au long de l’histoire économique. La nécessité de cette méthodologie semble évidente dans ce cas, parce qu’il  est pratiquement impossible d’ajouter quelque chose de nouveau aux différents aspects déjà soulignés par les différents penseurs. S’il existe, donc, une certaine originalité dans ce travail, elle ne consiste pas à présenter des affirmations isolées mais plutôt à présenter une trame logique et cohérente autour du concept de valeur, une énumération et une description des causes principales qui l’augmentent ou la réduisent.

La pensée économique actuelle plonge ses racines dans la décomposition des sociétés féodales, avec des nuances d’autosuffisance et de puissance économique. Son isolement,  postérieur  a l’essor féodal, a été produit par l’apparition et le développement postérieur des phénomènes de marché et ses institutions de base : la propriété, l’échange, l’argent, etc.

Avec la chute du système féodale à partir du XIIIème et XIVème siècle, les institutions de marché, qui seront appelées à dominer le monde économique,  apparaissent avec plus de force.

L’importance du rôle joué par les institutions de marché va de paire avec l’incorporation, de plus en plus généralisée, du Droit romain pour sa régulation et de la pensée classique grecque pour son interprétation et son développement.

La pensée de Platon et celle d’Aristote, sont introduites en Occident vers 1250 par deux courants : l’arabe, appartenant à l’Espagne musulmane et le byzantin.

Grâce à la médiation d’Avempace et tout particulièment grâce aux traductions des œuvres du philosophe et médecin Averroès, la pensée grecque gagne l’Occident chrétien.

Les centres de contacts entre chrétiens et musulmans,  comme la Sicile et la ville espagnole de Tolède, ont été les foyers  à partir desquels  étaient distribuées au reste de l’Europe les versions latines d’Aristote et d’autres auteurs grecs, et tout particulièrement les théories platoniciennes. Théories dont l’influence sur le mouvement de la Reforme ou sur la pensée d’Erasme ont été si importantes. La Scholastique aristotélicienne, pour sa part, a pris comme point de départ les traductions de l’Ethique à Nicomaque et l’Ethique à Eudeme.    

            Les figures les plus importantes de la première Scolastique et les plus intéressantes, en référence à  leur développement du concept de valeur, furent Albert Magne et Thomas d’Aquin. Il existe une certaine divergence de critères d’interprétation en ce qui concerne la théorie de la valeur, qui deviendra évidente dans le développement de l’école dominicaine – avec principalement Thomas D’Aquin – et l’école franciscaine, qui s’inclina davantage vers la vision d’Albert Magne.   

            La tradition qui commence à attribuer la valeur d’une chose à son utilité peut être associée à Thomas d’Aquin et à l’école dominicaine. Les propositions d’Albert Magne reprises par Guillaume d’ Occam et Duns Scot, assignent l’origine de la valeur d’ une chose au travail nécessaire à sa production.

            Les nouvelles idées que les scolastiques aident à développer à partir de la pensée grecque antique ont comme point commun de référence l’affirmation selon laquelle la richesse, la valeur économique, n’est pas condamnable en soi mais dépend de son origine.

Il est licite d’essayer de l’augmenter de manière juste et on peut s’interroger sur la manière de l’obtenir tant au niveau individuel qu’au niveau de l’entreprise ou de l’Etat.

            Avec les découvertes de l’outre-mer,  la généralisation du commerce à longue distance et la formation de l’Etat moderne, les idées scolastiques sont devenues universelles  de manière laïque grâce aux marchands et aux politiques, créant ainsi un corps théorique spécialisé, bien que sans connexion, qui sera appelé le mercantilisme. Selon cette théorie l’augmentation de la richesse matérielle devenait le moteur fondamental.  

            Avec le mercantilisme nous avons tous les ingrédients pour qu’apparaisse une pensée économique autonome qui s’insinuait déjà avec les physiocrates et qui se concrétisait avec La Richesse des Nations d’Adam Smith et toute l’école classique.

            Les brèves références à l’Histoire de la pensée économique, qui s’insèrent dans les différents chapitres, ont comme point de départ le XVIII ème siècle, pendant lequel on commença à étudier de manière spécifique et scientifique les phénomènes ayant un rapport avec la richesse et la pauvreté individuelle, familiale, régionale, nationale ou mondiale. Cette volonté de résumer en un tout cohérent les différentes analyses, souvent partielles, du problème de la valeur est présent dès le début des doctrines économiques.

Je ne suivrai pas, ici, une progression chronologique mais plutôt logique avec une volonté d’illustration. Dans tous les cas, il existe une certaine uniformité entre le traitement logique et le chronologique, du moins en ce qui concerne les écoles les plus significatives et les plus influentes. L’ordre logique que nous suivrons,  part des auteurs qui, dans leur considération de la valeur ont mis en exergue ce que dans ce travail nous appelons les causes originaires :  la terre, le travail et le capital. Nous nous intéresserons ensuite à ceux qui soulignent surtout les causes finales subjectives et objectives de la valeur.

            L’ordre chronologique qui commence avec les physiocrates, les théories de la valeur fondées sur le travail qui dominent l’horizon classique ainsi que les théories de la productivité du capital, a des points communs avec l’ordre logique à quelques exceptions prés. En suivant cet ordre, apparaissent postérieurement les théories qui soulignent l’importance des causes finales de la valeur mises en évidence par les théoriciens de l’utilité. Les causes finales subjectives se détachent et peu à peu,  la tentative de recherche des causes finales objectives de la valeur commence.

            Tout au long du parcours logique et chronologique on observe la tendance habituelle qui consiste à confondre la nature de la valeur avec ses causes ou avec plusieurs de ses causes.

            Dans le premier chapitre, je me centre sur le contenu et le concept de valeur économique proprement dit. Je considère que pour aborder l’étude des causes, j’ai d’abord besoin de  connaître, le plus clairement possible, la nature de la valeur économique. Je vais tenter de décrire exhaustivement sa nature car je devrai la prendre en compte pour le reste du travail. La description approximative à laquelle j’arrive, est résumée dans le concept d’ « aptitude », qui s’explique ainsi : rapport réel d’adéquation ultime, complémentaire, concrète et future, de l’objet valoré à des fins humaines.

            De cette définition, expliquée amplement, on retiendra le fait d’être un rapport d’adéquation et indique un sujet à l’origine de la relation et un sujet à son terme. Cette distinction entre sujet  de départ et sujet final résume le plan des causes à développer. Celles qui font référence au sujet origine je les appellerai causes originaires. Et j’appellerai causes finales celles qui font référence au sujet final et à ses objectifs.

            De plus, comme la valeur consiste en un rapport réel d’adéquation qui est aussi complémentaire il faut assembler les causes originaires entre elles (horizontalement) et avec les causes finales (verticalement.) Nous aborderons dans un autre livre les principales institutions économiques qui réalisent par leur propre nature cette fonction de conjonction, à cause de l’importance pratique et directe que cela peut avoir sur les questions de l’activité économique quotidienne et parce qu’il n’y a pas de référence stricte aux fondements de la valeur économique.

            Chacun des facteurs classiques de production : terre, travail et capital correspond respectivement aux trois causes originaires de la valeur : matérielle, efficiente et instrumentale.

            Dans le deuxième chapitre, consacré aux ressources naturelles comme cause matérielle, on retiendra leur capacité d’humanisation (en tant que puissance passive) et leur  nécessité impérieuse pour la production puisque l’homme peut transformer la matière mais ne peut la créer. La nécessité de dominer la Nature, mais sans la détruire, devient un corollaire logique. 

            Les réflexions autour du travail humain comme cause efficiente occupent le troisième chapitre. Si la Terre est la cause passive, le travail est la cause active qui l’oriente et l’actualise en l’humanisant. Le travail humain prime  toujours sur la marchandise. La conception du travail comme un simple effort, mesuré en temps, est dépassée. Cela se manifeste par la considération qualitative du travail et l’introduction du concept de capital humain.

            Le quatrième chapitre indiquera quelles sont les  conséquences inhérentes au fait que les biens du capital sont la cause instrumentale de la valeur économique. Il traitera également des relations entre la cause efficiente et la cause instrumentale, en marquant bien la priorité de la première sur cette dernière.

            Dans les trois chapitres consacrés aux causes finales nous étudierons les causes finales subjectives, les causes finales objectives, et enfin, dans le septième chapitre, nous exposerons nos appréciations personnelles quant au contenu de ces causes finales objectives en essayant de nous y intéresser de plus prés.

            Les causes finales se trouvent au terme du processus de production, ce sont les premières dans le domaine de l’intention mais les dernières en ce qui concerne l’exécution. Elles mettent en marche tout le procédé d’augmentation de la valeur économique en agissant par attraction.

            Les causes subjectives sont celles que manifestent les derniers utilisateurs des biens à travers de leur demande sur les marchés. Elles varient selon leurs visions particulières du monde et de la nature humaine. Le marché varie en essayant de satisfaire les objectifs subjectifs des agents économiques. 

            Dans le traitement des causes finales objectives nous démontrerons leur existence et nous montrerons leur inaccessibilité. La manière d’agir des utilisateurs, cohérente et non arbitraire, la conscience des erreurs passées  dans nos agissements économiques et la prise en compte des effets secondaires nous amènent à considérer l’existence de ces causes objectives. Une fois leur existence affirmée, nous réfléchirons sur leurs conséquences. Les objectives attirent vers elles les subjectives et celles-ci, comme nous l’avons vu, le reste de l’activité productive.

            Nos appréciations personnelles sur les fins de l’activité économique se reflètent dans le septième chapitre. Après avoir montré les limites de la conception hédoniste de la consommation, nous la considérerons comme un bien intermédiaire qui participe à l’amélioration de l’activité future.

            Le travail futur se convertit en critère d’aménagement des consommations. Cela implique, également, la distinction entre consommation productive et improductive et l’interprétation de l’adjectif : productif comme étant un investissement en capital humain. Si nous entendons par bénéfice la différence entre valeur créée et valeur détruite, le principe du bénéfice maximum, tout autant quand nous consommons que quand nous travaillons devient la finalité de toute activité économique. Logiquement, une référence à l’éthique est nécessaire puisque l’éthique est la science générale des agissements humains et que l’économie, science médiale, doit y faire référence quand elle réfléchit à ses fins.

            Ce travail n’est pas une étude à caractère historique, c’est pourquoi je n’ai pas voulu faire une liste d’auteurs faisant référence à d’autres traités. Les citations d’auteurs représentent fondamentalement les textes qui m’ont servi de base pour expliquer les thèses que, dans chaque cas, je présentais. Ce qui ne veut pas dire que mon travail de recherche soit totalement en accord avec ces thèses générales. Des auteurs cités de manière positive dans une partie déterminée du travail peuvent  parfois être critiqués à un autre moment.

            Ce travail de recherche est une thèse de principes qui se veut intégrante, essayant de trouver la plus grande quantité possible de vérités partielles pour pouvoir les intégrer en un tout cohérent et harmonieusement compréhensible, proposant une nouvelle tentative, subjective, de s’approcher des vérités objectives toujours inaccessibles dans leur plénitude.

[1] HAYEK, Los fundamentos de la libertad, Unión Editorial, 4.a ed., Madrid 1982 , p.22.
[2] FUENTES QUINTANA, E., Prólogo a Teorías de la Economía del Bienestar, de Myint, Instituto de Estudios Políticos, Madrid 1962, p.VIII.
[3] BÖHM-BAWERK, Capital e interés, FCE, México, 1986, p.517.
[4] RICARDO, Principios de Economia Politica y tributación, Ayuso, Madrid 1973.
[5] DRUCKER, “Toward the next economics”, en The Crisis in Economy Theory, de D. Bell e I. Kristol, Basic Books, Nueva York 1981, p.17.
[6] MISES, The Ultimate Foundations of Economic Science, Sheed Andrews and Ulc.,Kansas City 1978, p. 34.

FONDEMENTS DE LA VALEUR ECONOMIQUE FUNDAMENTOS DEL VALOR ECONÓMICO

INTRODUCCIÓN

Los investigadores de la ciencia económica, de forma explícita o implícita, se han venido cuestionando en sus trabajos, desde siempre, las preguntas básicas de su ciencia: ¿Por qué valen las cosas? ¿Qué es el valor económico? ¿Cómo poder medirlo? ¿Cómo compararlo? ¿Cómo incrementarlo? Incluso toda persona se plantea, de una ma­nera o de otra, estas preguntas si quiere actuar económicamente. La problemática del valor se encuentra en el centro de toda explicación y comprensión de la actividad económica.

Si tuviese que resumir en dos palabras el contenido del presente trabajo, elegiría éstas: economía humana. La economía o es humana o no es economía. Si bien el objeto de la economía se centra en las realidades materiales, éstas las estudia desde el punto de vista de su valor, de su relación al hombre, de su capacidad de aproximación al cumplimiento de los fines humanos. La economía es humana por su finalidad. .

Además, la economía es humana porque el medio principal del que se sirve para realizar la tarea de descubrir e incrementar el valor económico es el trabajo humano.

Aunque su objeto material sea la naturaleza, al estar el hombre implicado como fin y como medio principal para conseguirlo, la eco­nomía no la podemos encuadrar entre las ciencias de la naturaleza; en ese lugar se encuentra incómoda, Hay que situarla entre las cien­cias del hombre, es decir, entre las ciencias sociales.

Una consecuencia de enmarcar la economía en el contexto exclu­sivo de las ciencias de la naturaleza es considerar la problemática del valor económico como absurda, como irrelevante, «metafísica» en sentido peyorativo.

La materialización, especialización y monetización de nuestra ciencia han dejado las reflexiones en torno a la teoría del valor arrin­conadas, como si ese tipo de conocimiento no fuese otra cosa que un simple enbel1ecimiento poco importante. Este tipo de indagacio­nes se consideran algo poco esencial para el economista, algo obsole­to, supuestamente superado.

El economista «científico» tiende a colocarse fuera del alcance del «vulgo», refugiándose en el ámbito de las abstracciones, donde los modelos, las ecuaciones y la compleja terminología especializada conforman un medio de comunicación con patente exclusiva para expertos y, a la vez, representan un muro infranqueable contra los embates del mundo exterior. Este tipo de ciencia económica intenta revestirse con el positivismo del paradigma científico de la naturaleza inanimada, alejando cualquier atisbo de consideración ético-filosófi­ca para mostrar la posibilidad de un tratamiento meramente neutral y descriptivo.

Al vivir en el mundo modélico artificialmente inventado, se acaba conociendo muy poco del mundo real y tampoco se conoce lo que las otras ciencias han descubierto sobre este mundo real. Haciendo caso omiso de las grandes verdades descubiertas, también por los economistas, en los últimos doscientos años, se convierte la actividad económica en un automatismo de mecánicas medidas estereotipadas que se aplican según los recetarios técnicos propuestos para cada caso por los equipos de expertos especializados. Con esos recetarios técnicos se pretende manejar precios y salarios, tipos de interés, be­neficios, niveles de inflación, coeficientes de paro, etc.

La investigación que a continuación intentaré desarrollar no trata de seguir estos planteamientos metodológicos.

Aunque la economía necesita tratar con las realidades materiales por su origen y, por lo tanto, necesita conocimientos de las ciencias de la naturaleza, lo importante no son esas realidades en sí mismas consideradas, sino en cuanto pueden servir al hombre, es decir, en cuanto valen. El punto de vista desde el que la economía estudia esas realidades es el punto de vista de su valor. El valor está en el centro de todo análisis económico.

Sin embargo, como el valor económico hace referencia al hom­bre, a sus finalidades, la economía necesita conocer esos fines y, por tanto, conocer la naturaleza humana. Ello nos conduce a la necesi­dad de información sobre las ciencias del hombre.

La economía ejerce una función de mediación entre las ciencias de la naturaleza y las ciencias humanas. No pretende conocer las cosas tal como son en sí, sino su capacidad de relación humana. La economía, al estudiar el valor económico, lo que intenta es entresacar la «vocación» humana que tiene esa realidad material.

Muchos de los grandes economistas de hace más de cien años, como Adam Smith, Bentham, John Stuart Mili, Sidgwick y otros, eran a su vez filósofos. Hoy en día pocos o ninguno lo somos. Como mucho, se reconoce ese vacío en-nuestra formación y se trata de llenado, como hace Hayek: «Aun cuando continúo pensando que principalmente soy economista, he llegado a la conclusión, para mí cada vez más evidente, de que las respuestas a muchos de los acu­ciantes problemas sociales de nuestro tiempo encuentran, sin duda, su base de sustentación en principios que caen fuera del campo de la técnica económica o de cualquier otra disciplina aislada». 1

La teoría del valor ocupaba entre los clásicos un lugar prominen­te y tanto sus aciertos como sus errores tuvieron una influencia defi­nitiva sobre la actividad económica práctica. Hoy en día apenas se reflexiona sobre estos problemas. El autor de este trabajo es testigo de la dificultad para encontrar bibliografía actual sobre estos temas. Es más fácil encontrar filósofos que se inmiscuyan en el campo eco­nómico -a veces con notable ingenuidad- que economistas que estudien los problemas básicos de su materia con cierta perspectiva filosófica.

Como el título de un libro de Gunnar  Myrdall, citado posterior­mente, este trabajo va «contra corriente», porque no desprecia de antemano las aportaciones que las ciencias humanas, especialmente la ética y más ampliamente la filosofía, pueden hacer para una mejor comprensión de la ciencia económica. La presión científica ambien­tal es tan fuerte que quiero agradecer formalmente el apoyo prestado por todos los que durante el inicio y desarrollo de este trabajo me animaron a seguir en la dirección apuntada, porque estoy seguro de que, sin su empuje, no hubiera llegado a término. Soy consciente de mi atrevimiento, pero el mismo apoyo prestado es síntoma de la realidad de esta inquietud.

En las respuestas a tres grandes preguntas sintetiza Enrique Fuentes Quintana la valoración práctica para intentar juzgar la efica­cia con que funcionan los diversos sistemas económicos: «1) ¿Cómo han valorado -con arreglo a qué criterios- los diversos economis­tas la administración de los recursos escasos de la sociedad humana? 2) ¿Puede contribuirse con estos criterios valorativos utilizados por los economistas al hallazgo de una mejor organización de la convi­vencia económica? 3) Finalmente, ¿son científicamente admisibles los criterios de valoración utilizados, y, si es así, cómo pueden con­trastarse?». 2

Los problemas del valor son el eje central de los problemas eco­nómicos, porque indican los «para qués» de la investigación econó­mica, nos muestran cuáles son los objetivos que pretendemos alcan­zar.

De antigua anomalía califica Bohm-Bawerk el que «los autores no se preocupasen de investigar las maravillosamente sutiles compli­caciones de la formación del valor; que debiera ser misión y orgullo de nuestra ciencia desembrollar, lejos de lo cual se adoptaba ante ellas una necia presunción o una actitud negativa todavía más necia, en aquello en que las cosas no se ajustaban a la presunción estableci­da» 3

Ricardo, al referirse al contenido de su teoría del valor, afirmaba: «Es una doctrina de la mayor importancia en economía política y de ninguna otra fuente proceden tantos errores y tantas diferencias de opinión como de las ideas vagas que se conectan con la palabra valor» .4

La problemática del valor tiene repercusiones prácticas impor­tantes en todo el ámbito del actuar económico. No es una cuestión meramente nominalista; no es algo puramente especulativo. El pro­blema del valor afecta necesariamente a la conducta humana e impli­ca incluso el problema de la felicidad del hombre y, por consiguien­te, el de la sociedad.

Para descubrir los incentivos adecuados, necesitamos conocer la naturaleza del valor económico, la variable que hay que incrementar para lograr un crecimiento de la economía.

En mi opinión, la ciencia económica, para salir de su crisis, tiene que volver a reflexionar sobre sus principios fundamentales, sobre sus fines. El valor económico tiene que incorporarse de nuevo al puesto que le corresponde. La economía tiene que hacerse más hu­mana, incluir al hombre como objeto de estudio.

Es significativo el título del monumental tratado de economía de Ludwig von Mises: La acción humana. La economía se dirige a la práctica, es una ciencia de la actuación consciente. Como tal, es más ciencia del espíritu que ciencia de la naturaleza. La consideración del sujeto humano en la economía se acentúa más debido a la evolu­ción desde la sociedad industrializada hacia una sociedad de servicios. Se intuye la necesidad de un proceso de rehumanización del conocimiento científico. Peter F. Drucker, en un artículo que analiza la dirección futura de la ciencia económica, indica que la próxima economía intenta ser de nuevo «humana» y «ciencia».5

Será humana si es auténtica ciencia y será ciencia si es auténtica­mente humana.

Como indica von Mises en otra de sus obras, el estudio de la parte más específicamente del hombre, no la meramente biológica, empieza y termina con el estudio de la acción humana. Y es imposi­ble comprender la conducta consciente sin las categorías de causali­dad y finalidad. 6

Para el esquema y desarrollo de las reflexiones que se presentan en este trabajo sobre la naturaleza y causas del valor económico nos hemos aprovechado de algunas nociones básicas tomadas de la filo­sofía clásica realista. Especialmente de la riqueza de contenido que tiene, para aclarar la naturaleza del valor, el accidente «relación», y para el esquema de las causas del valor económico, las nociones de causa material, eficiente, instrumental, ejemplar y final.

He considerado conveniente incluir en los capítulos correspon­dientes breves referencias históricas que recorren las diversas etapas del pensamiento en torno a la teoría del valor, destacando las aporta­ciones que considero más significativas.

Al plantear estas reflexiones sobre dichas cuestiones, resulta lógi­co resaltar las respuestas más importantes que a lo largo de la histo­ria económica se han ido produciendo. La necesidad de dicha meto­dología resulta imprescindible en este caso, porque resulta práctica­mente imposible añadir algo nuevo a los distintos aspectos ya resalta­dos por los distintos pensadores, y, por lo tanto, si existe cierta origi­nalidad en este trabajo, ésta no consiste en afirmaciones aisladas, sino más bien en presentar un entramado lógico y coherente en torno al concepto de valor y a la enumeración y descripción de las causas principales que lo incrementan o reducen.

El pensamiento económico actual hunde sus raíces en la descom­posición de las sociedades feudales, con matices de autosuficiencia y poderío económico. Su aislamiento, posterior al auge feudal, vino producido por la aparición y posterior desarrollo de los fenómenos del mercado y sus instituciones básicas: propiedad, intercambio, di­nero, etc.

Con el declive feudal a partir de los siglos XIII y XIV, aparecen con mayor fuerza las instituciones de mercado, llamadas a dominar, con el transcurso del tiempo, el mundo económico.

El protagonismo de las instituciones del mercado va unido a la incorporación, cada vez más generalizada, del Derecho romano para su regulación y del pensamiento clásico griego para su interpretación y desarrollo.

El pensamiento de Platón y de Aristóteles se introduce en Occi­dente hacia 1250 a través de dos corrientes: la arábiga, perteneciente a la España musulmana, y la bizantina.

Por mediación de Avenpace, y especialmente por las traduccio­nes de las obras del filósofo y médico Averroes, el pensamiento grie­go se incorpora al Occidente cristiano.  Los  centros  de contacto  cris­tiano-musulmanes,  como  Sicilia  y  Toledo, fueron los focos desde donde se distribuyeron al resto de Europa versiones latinas de Aris­tóteles y demás autores griegos, especialmente las teorías platónicas de tan gran influencia en movimientos como la Reforma o el erasmis­mo. La escolástica aristotélica, por su parte, tomó, como punto de partida las traducciones de la Ética a Nicómaco y la Ética a Eudemo .7

Las figuras más destacadas de la primera escolástica y las más interesantes en cuanto a su desarrollo del concepto de valor fueron Alberto Magno y Tomás de Aquino. Entre ambos cabe una cierta discrepancia de criterios de interpretación en lo que respecta a la teoría del valor, que sería patente en el desarrollo de la escuela dominicana -con Tomás de Aquino como máximo exponente y la franciscana, que se inclinó más por la visión de Alberto Magno. La tradición que comienza a atribuir a la utilidad de una cosa el valor que ésta tiene surge de Tomás de Aquino y la escuela dominicana, mientras que las propuestas de Alberto Magno, reelaboradas por Occam y Duns Escoto, asignan el origen del valor de las cosas al trabajo necesario para producirlas.

Las nuevas ides que los escolásticos ayudan a desarrollar a partir del pensamiento griego antiguo tienen como punto de referencia co­mún la afirmación de que la riqueza, el valor económico, no es con­denable, todo depende de su origen. Es lícito tratar de incrementarla justamente y se puede especular sobre cómo conseguirla tanto a nivel particular o de empresa como a nivel de Estado.

Con los descubrimientos ultramarinos la generalización del co­mercio a larga distancia y la formación del Estado moderno se uni­versalizaron de forma laica las ideas escolásticas, a través de merca­deres y políticos, creándose un cuerpo teórico especializado, aunque inconexo, que vendría a denominarse mercantilismo. En dicha teoría el incremento de la riqueza material se constituía en la ley motora fundamental.

Con el mercantilismo tenemos el ambiente preparado para la aparición de un pensamiento económico autónomo que se insinúa ya con los fisiócratas y acaba de completarse con La Riqueza de las Naciones de Adam Smith y toda la escuela clásica.

Las breves referencias a la historia del pensamiento económico que se insertan en los distintos capítulos toman como punto de par­tida el siglo XVIII, en el que se insinuó ya la conveniencia de estudiar de manera especializada y científica los fenómenos que giran en tor­no a la riqueza y a la pobreza individual, familiar, regional, nacional o mundial.

Esta finalidad de resumir en un todo coherente el tratamiento, en muchas ocasiones parcial, del problema del valor está presente ya desde el principio en el esquema de presentación de las doctrinas económicas.

No sigo una estructura cronológica, sino lógica y con propósitos ilustrativos. En cualquier caso, existe una cierta uniformidad entre el tratamiento lógico y el cronológico, al menos en cuanto a las escuelas más significativas e influyentes. El orden lógico que seguimos es el que va de aquellos autores que resaltaron en su consideración del valor lo que en este trabajo denominamos causas originarias -que incluyen la tierra, el trabajo y el capital- y los que pusieron mayor énfasis sobre las causas finales subjetivas y objetivas del valor.

El orden cronológico a partir de los fisiócratas, las teorías del valor fundadas en el trabajo que dominan el horizonte clásico y las teorías de la productividad del capital, es parecido al lógico, aunque con algunas excepciones. Siguiendo este orden, también aparecen posteriormente las teorías que subrayan la importancia de las causas finales del valor puestas de manifiesto por los teóricos de la utilidad. Resaltan las causas finales subjetivas y poco a poco se abre paso el intento de búsqueda de las causas finales objetivas del valor.

En todo el recorrido lógico y cronológico se observa la tendencia habitual a confundir la naturaleza del valor con sus causas o con varias de sus causas.

En el primer capítulo me centro propiamente en el contenido y concepto del valor económico. Considero que para abordar el estu­dio de las causas necesito primero conocer, lo más claramente posi­ble, la naturaleza del valor económico. Pretendo describir su natura­leza exhaustivamente, porque tendré que tenerla presente en el resto del trabajo. La descripción más aproximada a la que llego la resumo en el concepto de «idoneidad», que se explica como relación real de conveniencia última, complementaria, concreta y futura, del objeto va­lorado a los fines humanos.

De esta definición, ampliamente explicada, destaca el ser una relación de conveniencia e indica un sujeto origen de la relación y un sujeto término. Esta distinción entre sujeto origen y sujeto térmi­no resume el esquema de las causas a desarrollar. Las que hacen referencia al sujeto origen las llamo causas originarias. Las que hacen referencia al sujeto término y a sus objetivos las llamo causas finales.

Como, además, esa relación real de conveniencia en que consiste el valor es complementaria, se necesita compaginar las causas origi­narias entre sí (horizontalmente) y con las causas finales (vertical. mente). Las instituciones económicas principales que realizan por su propia naturaleza esta función de conjunción las desarrollaremos en otro volumen debido a la importancia práctica y directa que tiene sobre las cuestiones de la actividad económica cotidiana y a que no se refieren estrictamente a los fundamentos del valor económico.

Cada uno de los factores clásicos de producción: tierra, trabajo y capital se corresponden, respectivamente, con las tres causas origina­rias del valor: material, eficiente e instrumental.

En el capítulo segundo, dedicado a los recursos naturales como causa material, se destaca su capacidad de humanización (en cuanto potencia pasiva) y su necesidad radical para la producción en cuanto que el hombre puede transformar la materia pero no puede creada. La conveniencia de dominar la Naturaleza, pero sin destruida y arruinada, se convierte en corolario consecuente.

Las reflexiones en torno al trabajo humano como causa eficiente ocupan el capítulo tercero. Si la Tierra es la causa pasiva, el trabajo es la causa activa que la orienta y la actualiza humanizándola. El trabajo humano siempre es prioritario a la mercancía. La superación de la concepción del trabajo como simple esfuerzo, medido en tiem­po, se manifiesta por la consideración cualitativa del trabajo y la introducción del concepto de capital humano.

El capítulo cuarto explica las consecuencias de ser los bienes de capital causa instrumental del valor económico. Las relaciones entre la causa eficiente y la instrumental, resaltando la prioridad de aquélla sobre ésta, enmarcan el contenido del capítulo.

En los tres capítulos dedicados a las causa finales estudiamos las causas finales subjetivas, las objetivas y, por último, en el séptimo, exponemos nuestras apreciaciones subjetivas en cuanto al contenido de esas causas finales objetivas tratando de acercarnos a ellas.

Las causas finales son el término del proceso productivo, son las primeras en la intención y las últimas en la ejecución. Ponen en marcha todo el procedimiento de incrementar el valor económico actuando por modo de atracción.

Las subjetivas son las que manifiestan los usuarios finales de los bienes a través de sus demandas en los mercados. Varían según sus particulares visiones sobre el mundo y la naturaleza humana. El mer­cado se orienta tratando de cumplimentar estos objetivos subjetivos de los agentes económicos.

En el tratamiento de las causas finales objetivas nos centramos primero en demostrar su existencia y luego su inaccesibilidad. La actuación no arbitraria sino coherente de los usuarios, la conciencia de errores pasados en nuestra actuación económica y la considera­ción de los efectos secundarios nos llevan a la existencia de estas causas objetivas. Dada su existencia, reflexionamos sobre sus conse­cuencias. Las objetivas atraen hacia ellas a las subjetivas y éstas, como veíamos, al resto de la actividad productiva.

Nuestras apreciaciones personales sobre los fines de la actividad económica se reflejan en el capítulo séptimo. Tras criticar la concep­ción hedonista del consumo, nos centramos en su consideración como bien intermedio que se ordena a la mejora de la actividad futura. El trabajo futuro se convierte en criterio de ordenación de consumos. Ello implica, a su vez, la distinción entre consumo pro­ductivo e improductivo y la consideración del productivo como inversión en capital humano. Entendido el beneficio como diferencia entre valor creado y valor destruido, el principio del máximo benefi­cio, tanto cuando consumimos como cuando trabajamos, se convier­te en el fin de toda actividad económica. Lógicamente, es precisa la referencia a la ética, como ciencia general del actuar humano a la que la economía, ciencia medial, tiene que hacer referencia cuando reflexiona sobre los fines.

No es éste un trabajo de carácter histórico, por lo que no he pretendido hacer una nómina de autores que hagan referencias im­portantes a los demás tratados. Las citas de autores están referidas, fundamentalmente, como textos que me han servido de base para explicar las tesis que, en cada caso, planteaba. Ello no quiere decir que mi trabajo de investigación concuerde totalmente con sus tesis generales. Autores citados positivamente en determinadas partes del trabajo pueden, en ocasiones, servir como oponentes en otras.

Este trabajo de investigación es una tesis de principios y, por lo tanto, integradora, tratando de encontrar la mayor cantidad posible de verdades parciales, procurando complementarias en un todo coherente y armónicamente comprensible, planteando un nuevo in­tento, subjetivo, de aproximación a las verdades objetivas, siempre inalcanzables en toda su plenitud.

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   HAYEK, Los fundamentos de la libertad, Unión Editorial, 4. ª  ed., Madrid 1982, p.22.                                                            
2   FUENTES QUINTANA, E., Prólogo a Teorías de la Economía del Bienestar, de Myint, Instituto de Estudios Políticos, Madrid 1962, p. VIII.
  • BÓHM-BAWERK, Capital e Interés, FCE, México 1986, p. 517.
  • RICARDO, Principios de Economía Política y Tributación, Ayuso, Madrid 1973.
  • DRUCKER, «Toward the next Economics», en The Crisis in Economic Theory, de D. Bell e I. Kristol, Basic Books, Nueva Yorl: 1981, p. 17.
6    MISES, The Ultimate Foundations of  Ecol1omic Sciel1ce, Sheed Andrws and Ulc., Kansas City 1978, p. 34.
 7    ARGEMI, Las raíces de la ciencia económica, Barcanova, Barcelona 1983, pp. 40-45.

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