L’importance du capital humain. La consommation : un investissement en capital humain. – Importancia del capital humano. El consumo como inversión en capital humano

L’importance du capital humain. La consommation : un investissement en capital humain.

« Le capital le plus précieux est celui qui a été investi dans l’être humain »41 La consommation peut être considérée comme un investissement en  capital humain.

Pour distinguer les causes matérielles, instrumentales et efficiente, et,à la fois, les rendre complémentaires, il faut considérer l’homme comme un stock d’activités créatives potentielles dont la qualité peut être améliorée, mais aussi, comme la source d’un travail qui sera évalué par rapport au temps mais surtout par rapport à sa qualité. La qualité du travail prime sur la quantité de travail, ce qui nous indique qu’il y a eu un changement de perspective, d’un travail purement physique, nous sommes passés à un travail plus  intellectuel,  d’une vision matérialiste  à une perspective plus spirituelle. La conception de Ricardo au sujet du travail homogène, mesuré en temps, considéré comme un effort strictement physique, a été remplacée par la qualité du service.

Ce changement correspond également à une revalorisation du capital humain par rapport au capital physique. La quasi-totalité des économistes qui veulent préserver le capital physique pour ne pas mettre en péril le développement futur, commence à faire référence au capital humain. En macroéconomie, il est reconnu, de manière générale, que la croissance du capital physique n’explique qu’une toute petite partie de la croissance du revenu de nombreux pays. Aucune nation n’a réussi à avoir une croissance économique soutenue sans avoir investi d’importantes sommes d’argents dans sa force de travail.  42

Les gouvernements, en essayant de résoudre le problème du chômage, ont tendance à dépenser plus d’argent qu’ils n’en reçoivent. On réduit les impôts et on augmente les dépenses. C’est la  classique politique fiscale keynésienne qui encourage la demande par une augmentation des dépenses. Cette politique fiscale déficitaire est correcte en période de récession  véritable, on peut même la renforcer par des mesures de politique monétaire.

Par contre, une fois la crise surmontée, l’économie se situe à des niveaux d’inflation très dangereux. Les gouvernements refusent, alors, de réduire les dépenses et ne veulent pas augmenter les impôts, surtout en période électorale. Il faut, donc que la banque centrale agisse fermement, avec des mesures de politique monétaire qui freinent l’inflation. Les taux d’intérêts augmentent, ce qui n’encourage pas à investir, et d’une certaine manière, compromet le futur. Cette situation de déficit budgétaire avec des taux d’intérêt importants devient une situation critique à résoudre.

Dans ce type de raisonnements, habituels dans les décisions de politique économique actuelle, on ne prend, toujours pas, en considération le capital humain ni la consommation productive. De même que nous compromettons la croissance économique future avec la réduction des investissements et du stock de capital, nous pouvons compromettre notre futur en n’augmentant pas le stock de capital humain.

Nous avons vu que la consommation peut être productive ou improductive. Si nous augmentons la consommation productive, nous augmentons le stock de capital humain. Si, en plus, de réduire l’investissement et le stock de capital, nous dilapidons le capital humain, en consommant de manière désordonnée, nous compromettons le futur par la voie du stock physique mais aussi avec le stock  humain.

La consommation productive, en tant qu’investissement en capital humain, doit être incorporée aux instruments macroéconomiques qui sont utilisés pour les décisions de politique économique. La diminution de l’investissement physique et l’augmentation de la consommation peut être bénéfique pour l’augmentation de la valeur économique future, à condition que  cette consommation soit productive.

Dans le même ordre d’idée, tout ce qui favorise une amélioration du capital humain, comme la culture, par exemple, peut être considéré comme une inversion permettant l’accroissement de la valeur de l’activité humaine. Bien que d’un point de vue comptable, le « bénéfice » de l’investissement en culture soit très flou, il n’en est pas moins réel. La culture contribue au développement de la sensibilité et de l’intelligence, à l’augmentation de « besoins » divers qui, en définitive, constituent les bases du progrès économique. Si nous laissons de côté le concept pragmatique et stérile du progrès économique, nous découvrons que la culture est une « intelligence appliquée à la réalité », qui la transforme de manière créative et esthétique, c’est une éducation de l’imagination, de la sensibilité et de la mémoire historique. La culture  répand le « bien faire »,  « l’œuvre bien faite » dont parlait Eugène D’ors. 43

Le capital humain est un facteur décisif de la création de la valeur économique, tant au point de vue de la quantité que de la qualité.

Dans le domaine de la microéconomie, on étudie de plus en plus les activités qui ont des répercussions sur les revenus monétaires futures au travers de l’augmentation des ressources incorporées à l’individu. Toutes ces activités sont considérées comme des investissements en capital humain, et les entreprises, conscientes de leur importance vitale, les encouragent. Les économies domestiques, pour leur part, ont tendance à maximiser cette valeur, en accumulant su capital humain, durant toute la vie. Gary Becker, le pionnier de ce type de recherches, a élaboré un modèle de maximisation de richesses qui explique la répartition des investissements dans le capital humain.

En général, il se sert de quelques exemples, comme l’augmentation des dépenses de santé ou la croissance du taux du chômage, pour démontrer que nous nous intéressons maintenant à des phénomènes moins tangibles, comme aux adaptations aux changements éthiques et technologiques, par exemple. En d’autres termes,  nous nous intéressons davantage au capital humain.

Les personnes ayant un niveau d’éducation plus élevé, ou une formation bien adaptée, obtiennent plus de revenus économiques que les autres. L’importance d’une éducation universelle, intégrative, flexible et humaniste, se justifie par les changements accélérés de notre temps.  La flexibilité, la spécialisation, l’apprentissage de nouvelles techniques et la capacité à l’adaptation, serviront à améliorer le capital humain actuel.

La consommation, nous l’avons dit, peut être considérée comme un investissement dans le capital humain. Même le terme d’héritage, réservé habituellement aux dons de capital matériel, pourrait s’appliquer à une longue série de lègues immatériels : l’éducation familiale, professionnelle, et sociale. Dans le langage de Becker, l’éducation des enfants, les arts culinaires, la décoration, etc.. sont des investissements qui augmentent la productivité du capital humain.

Si les causes fondamentales de la valeur économique sont reliées au capital humain et que celui-ci se développe et s’accumule dans les foyers, la conduite familiale devient une pièce clef du progrès économique. Les unités domestiques de décision ont un rôle de plus en plus important dans le développement économique.

Les analyses de la conduite économique des entreprises avaient relégué la famille à un rôle de simple spectateur de l’entreprise. Avec la renaissance du capital humain, les décisions prises à l’intérieur de la famille commencent à devenir prépondérantes. La proportion de capital physique employé pour le travail dans les entreprises est huit fois supérieure à la proportion utilisée dans les foyers. Il y a une intensité de capital humain beaucoup plus importante dans les foyers.

Depuis Adam Smith, on n’a pas su apprécier la valeur d’usage des objets, on s’est, exclusivement, intéressé à la valeur d’échange, sans noter que les deux sont intimement liées, cette méprise a accentué le rôle mercantiliste des entreprises aux dépends de l’unité familiale.

D’autre part, Becker soulignait que l’altruisme est une conduite essentielle des familles, alors que l’égoïsme prédomine dans les transactions du marché.

Le rôle de la femme qui consacre, volontairement, beaucoup de temps et d’efforts à l’éducation des enfants prend un sens tout particulier, car cet investissement va permettre une évolution  importante du capital humain qui portera ses fruits dans le futur. Le temps et les biens ultimes de consommation sont des facteurs de production qui servent à obtenir d’autres « marchandises » que nous ne pouvons acheter sur le marché. Les foyers les produisent et les consomment en utilisant leur temps, leur travail, leurs efforts ainsi que d’autres facteurs de production environnementaux. 44

« Si nous nous référons au passé, l’homme est le produit d’une capitalisation. Son habileté est le fruit de différents apprentissages, et donc, par conséquent, d’un travail capitalisé. Même son corps est une capitalisation, celles des frais engagés pour son éducation. Si nous nous tournons vers l’avenir, l’homme est une source d’inventions, grâce auxquelles le capital physique ou le capital humain peut « produire » de manière effective. Il peut donc réactiver le processus qui l’a produit au lieu de le conduire vers une impasse, en effectuant de mauvais investissements ou en consommant de manière abusive. » 45

Cette brève référence à l’importance du capital humain, au rôle prépondérants des unités familières et la définition de la consommation en tant que bien intermédiaire, nous amène à cette citation de Hicks : « Il est probable que le lecteur se soit senti impressionné par l’étroite relation qui unit les phénomènes d’accumulation du capital avec les phénomènes observables en période d’expansion économique. Ce rapport est tellement étroit, qu’il semble justifié de parler d’expansion économique quand il s’agit simplement d’une période d’accumulation intense. »46

Hicks fait référence à une accumulation du capital physique. Pour ma part, j’opte pour une association similaire, mais en me referant au capital humain.

Il convient d’ajouter, ici, une nuance à nos propos, lorsque nous évoquons la prépondérance du capital humain, nous n’évoquons pas seulement son aspect qualitatif, nous voulons insister aussi sur l’importance de l’aspect quantitatif du capital humain. Le nombre de personnes, la population, fait aussi partie du concept de capital humain. Les ressources humaines, considérées dans leur ensemble, quantitativement et qualitativement, sont décisives. D’où la gravité du problème du vieillissement des pays occidentaux. Alfred Sauvy a écrit, sur ce sujet, une étude minutieuse et révolutionnaire, puisqu’elle démontre que le vieillissement et la diminution de la population sont les causes fondamentales, et pourtant ignorées, du chômage et de l’inflation.

« L’étrange maladie du vieillissement, ce mal qui produit sa propre anesthésie passagère pour ne se montrer qu’au moment où la guérison n’est plus possible, est toujours accompagnée, tristement mais logiquement, par le chômage des hommes. Cette économie du diable, pourrait être transformée si la conscience se réveillait. Si les erreurs ont l’avantage de pouvoir être corrigées, la grande vertu de l’obscurantisme est qu’il peut laisser place à l’illustration. » 47

De telles affirmations peuvent être corroborées par les propos d’Adam Smith : « Le signal décisif de la prospérité de n’importe quel pays est l’augmentation du numéro de ses habitants. » Et un siècle plus tard, Hicks confirmait : « On ne peut s’empêcher de penser que la révolution industrielle n’a été rien d’autre qu’une période d’expansion économique temporelle, due, en grande partie, à l’augmentation sans précédent de la population. »48

41 MARSHALL, op.cit.
42 BECKER, El capital humano.cit.
43 FERNANDEZ, “Empresa y cultura”, Cuadernos empresa y humanismo, Universidad de Navarra, Pamplona 1987, p.79.
44 BECKER, El capital humano, cit.p .22.
45 MATHIEU, op,cit,p. 19.
46 HICKS, op,cit,p.360.
47 SAUVY, La econoíia del Diablo, paro e inflación, Ed. Magisterio Español, Madrid 1977, p.268
48 HICKS, op.cit, p.369, nota 4.

FONDEMENTS DE LA VALEUR ECONOMIQUE – FUNDAMENTOS DEL VALOR ECONÓMICO

TABLE DES MATIERES.

Texto original del autor en el idioma castellano (español europeo):

  1. Importancia del capital humano. El consumo como inversión en capital humano

«El capital más valioso de todos es el que se ha invertido en seres humanos» 41.

Si los bienes de consumo dejan de ser bienes finales para conver­tirse en bienes intermedios, y su utilización se ordena al manteni­miento y mejora de la actividad futura del individuo y de la unidad familiar, podemos considerar el consumo como inversión en capital humano.

La necesidad de distinguir y complementar las causas material, instrumental y eficiente en la creación de valor económico nos lleva a la conveniencia de considerar el ser humano como un stock de actividad creativa potencial que se puede incrementar en calidad y del que fluyen posteriormente los servicios de trabajo medido no sólo en tiempo sino especialmente en calidad. La consideración, cada vez más acentuada, de la calidad del trabajo, que prima sobre la cantidad, es un indicativo del desplazamiento de una visión del tra­bajo puramente física hacia una visión más intelectual; de una pers­pectiva más materialista hacia una más espiritual; de un panorama homogeneizante a otro en el que la diversidad creativa original del ser humano individual se traduce en riqueza de matices a la hora de considerar su actividad laboral. La vieja concepción ricardiana del trabajo homogéneo, medido en tiempo, considerado fundamental­mente como esfuerzo físico, fuerza bruta, está siendo sustituida, cada vez con más énfasis, por la calidad del servicio.

Este desplazamiento, sin eliminarlo, del trabajo físico por el tra­bajo de contenido más intelectual y éticamente eficiente coincide con una revalorización de la importancia del capital humano frente al capital físico.

Los razonamientos de prácticamente la totalidad de economistas en pro de la importancia del capital físico para no hipotecar el desa­rrollo futuro se empieza a referir con mayor insistencia al capital humano. En macroeconomía comienza a ser reconocido universal­mente que el crecimiento del capital físico, tal y como se mide habi­tualmente, sólo explica una parte relativamente pequeña del creci­miento de la renta de numerosos países. Ninguna nación ha logrado un periodo sostenido de crecimiento económico sin haber invertido sumas importantes en su fuerza de trabajo. 42

Cuando en las economías se produce el efecto expulsión de la inversión, debido a los altos tipos de interés consecuencia de políti­cas no coordinadas de los bancos centrales y los gobiernos, el proble­ma grave que se plantea es el de hipotecar el futuro. Nos estamos condenando a no mejorar en el futuro por falta de inversión, por falta de incremento de capital físico.

Los gobiernos, tratando de solucionar el problema de desempleo, tienden a gastar más de lo que ingresan. Reducen impuestos y au­mentan gastos. Es la clásica política fiscal keynesiana que incentiva la demanda agregada a través de un incremento del gasto. Pero esta política fiscal deficitaria es correcta en épocas de auténtica recesión e incluso puede ser potenciada con medidas de política monetaria.

El problema se plantea cuando, superada la recesión, la econo­mía empieza a situarse en cuotas de inflación altamente peligrosas. Los gobiernos se resisten entonces a disminuir gastos y no tienden a aumentar los impuestos, sobre todo en períodos electorales. El ban­co central, entonces, tiene que actuar fuertemente con medidas de política monetaria que contrarresten la inflación. Esto hace que su­ban los tipos de interés, con lo que se reduce el incentivo a invertir, hipotecando con ello el futuro. Esta situación de déficit presupuesta­rio con altos tipos de interés se plantea como una situación crítica a resolver.

En este tipo de razonamientos, que son habituales en las decisio­nes de política económica actual, sigue sin considerarse el capital humano ni el consumo productivo que genera acumulación de capi­tal humano. De la misma forma que hipotecamos el crecimiento eco­nómico futuro por reducción de la inversión y del stock de capital, podemos hipotecar el futuro por no incrementar el stock de capital humano.

Veíamos que el consumo puede ser productivo o improductivo. Si  aumentamos

el consumo productivo incrementamos el stock de capital humano. Si además de reducir la inversión y el stock de capi­tal dilapidamos el capital humano consumiendo desordenadamente, entonces estamos hipotecando el futuro no sólo por la vía del stock de capital físico sino también por la vía del stock de capital humano.

El consumo productivo, como inversión en capital humano, ne­cesita ser incorporado a los instrumentos macroeconómicos que se manejan en las decisiones de política económica. La disminución de la inversión física y el incremento del consumo pueden ser beneficiosos para el incremento de valor económico futuro si dicho consumo es productivo.

En esta línea, las mejoras en capital humano, como la cultura, se pueden considerar como inversiones que incrementan el valor de la actividad humana. Aunque contablemente el «beneficio» de la inver­sión en cultura quede más diluido, no deja de ser real. La cultura contribuye al desarrollo de la sensibilidad y la inteligencia, al creci­miento de «necesidades» diversas que, en definitiva, son la base de cualquier progreso económico. Si dejamos a un lado el concepto pragmático y estéril del progreso económico, descubrimos que la cultura aparece como «inteligencia aplicada a la realidad», que la transforma de un modo creativo y estético, como educación de la imaginación, de la sensibilidad, de la memoria histórica, como difu­sor del «buen hacer», de esa «obra bien hecha» de la que hablaba Eugenio D’ors . 43

El capital humano, tanto cualitativa como cuantitativamente, apa­rece como factor decisivo en la creación de valor económico.

En el ámbito microeconómico se estudia cada vez con mayor alcance las actividades que repercuten sobre las rentas monetarias futuras a través del incremento de los recursos incorporados a los individuos. Todas esas actividades se catalogan como inversión en capital humano y, conscientes de su vital importancia, las empresas destinan mayores recursos hacia este tipo de inversión. Las economías domésticas, por su parte, tienden a maximizar su valor al acu­mular capital humano a lo largo de la vida. Gary Becker, pionero en estos trabajos, elabora en este sentido, un modelo de maximización de la riqueza que explica la distribución de las inversiones en capital humano.

En general, hace referencia a cómo la dependencia de la educa­ción y determinadas cualificaciones por parte de la tecnología militar moderna, el rápido crecimiento del gasto en educación y salud, el crecimiento reciente del paro en los Estados Unidos y otros países, la paradoja de Leontief y otros problemas económicos importantes, son algunos botones de muestra del desplazamiento del interés hacia fenómenos menos tangibles, como las adaptaciones a los cambios éticos y tecnológicos y, en definitiva, hacia el capital humano.

Estas tendencias vienen avaladas empíricamente por el hecho de que las personas con mayores y mejores niveles de educación y de formación casi siempre consiguen más ingresos económicos que las demás. Las grandes diferencias de productividad de los individuos están positivamente relacionadas con la acumulación de los conoci­mientos y el mantenimiento de la salud. La importancia de una edu­cación universal, integradora, flexible, humanística, que no sea mera acumulación tecnológica de datos, se justifica por el imperativo de cambio acelerado en nuestros días que da lugar a que exista un medio ambiente de conocimientos especializados muy diferente des­de el momento en que se produce la incorporación al empleo hasta los momentos álgidos de vida profesional.

La formación continuada que da más realce a las verdades menos cambiantes resulta imprescindible para una más fácil aclimatación a los cambios socioeconómicos. La flexibilidad o capacidad de cambio de trabajo y especialización, la capacidad de aprendizaje en nuevas técnicas, la capacidad de aprehensión de innovaciones tanto técnicas como culturales, la capacidad de formación, selección y conforma­ción con nuevos saberes, son algunos aspectos distintivos del tipo de mejora que requiere en nuestros días el capital humano.

El consumo se configura como inversión en capital humano. In­cluso el término «herencia», que generalmente se restringe a las do­naciones de capital no humano, se podría aplicar a toda una gama de legados inmateriales a través del ambiente educativo familiar, pro­fesional y social que constituirían la herencia en capital humano. Inversiones, en lenguaje de Becker, como las realizadas en la crianza y educación de los hijos, artes culinarias, vivienda, decoración, etc., aumentan la productividad del capital humano.

Si las causas fundamentales del valor económico: final objetiva, «final subjetiva, ejemplar y eficiente, tienen que ver con el capital humano y éste se gesta y acumula en los hogares, la conducta en la familia se constituye en pieza clave del progreso económico. A medi­da que la economía se ha ido desplazando desde un estudio de la naturaleza de las causas originarias del valor hada un estudio de los fines, se pone más de manifiesto la importancia de la capacidad crea­dora del ser humano en el ensamblaje económico. La nueva y vieja afirmación de que la riqueza, en su genuino sentido, no sólo no es condenable, sino que es conveniente tratar de incrementarla justa­mente, se presenta de nuevo como marco de referencia para la actua­ción de las economías familiares. Las unidades domésticas de deci­sión adquieren entonces un mayor protagonismo en el desarrollo económico.

Los análisis exhaustivos de la conducta económica empresarial habían relegado la familia a un papel secundario, instrumental, de mero espectador, al servicio de la empresa. Con este resurgir del capital humano las decisiones en el ámbito de la unidad familiar empiezan a ser preponderantes. La proporción de capital no humano respecto al trabajo en las empresas es aproximadamente ocho veces superior a la proporción existente en los hogares. Los hogares son mucho más intensivos en capital humano. Su acumulación en el con­junto del sistema económico es tarea fundamentalmente de las eco­nomías domésticas.

La identificación de actividad económica con transacciones de mercado ha oscurecido el hecho de que las familias, en todas las sociedades, incluidas las de mercado occidentales, han sido responsa­bles de gran parte de la actividad económica, puesto que han genera­do la mayor parte del consumo, educación, salud, y otras variantes de capital humano de sus miembros. Al despreciarse desde Adam Smith el valor de uso de las cosas en favor de la consideración exclu­siva del valor de cambio, sin observar que están relacionados, se acentuó el papel mercantilista empresarial en perjuicio de la unidad familiar que es a la que se refiere el valor de uso de los bienes.

Si esta preponderancia de la familia fuese cierta, convendría re­saltar otro hecho que destaca Becker. El altruismo en la conducta económica predomina en la familia y la conducta egoísta en las tran­sacciones de mercado. Aunque esto último fuese totalmente cierto, tendríamos que reconocer que el altruismo todavía determina una buena parte de la asignación de todos los recursos, puesto que cada  vez las decisiones dentro del hogar son más importantes respecto a dicha asignación.

Los bienes finales de consumo, con especial mención de la edu­cación, convertidos en bienes intermedios, entran a formar parte de las funciones de demanda por bienes, no porque afecten a los gustos según un enfoque tradicional, sino porque cambian la eficiencia de la producción individual. La tarea de la mujer que dedica voluntaria­mente mucho tiempo y esfuerzo a la crianza de sus hijos cobra espe­cial relevancia en estos modelos en los que se considera que las eleva­das inversiones biológicas llevadas a cabo en la procreación y crianza de los hijos dan lugar a un acrecentamiento importante del capital humano que acaba dando el correspondiente fruto en el futuro. El tiempo y los bienes finales de consumo son factores de producción usados en la obtención de otras «mercancías» que no pueden com­prarse en el mercado. Los hogares las producen y consumen utilizan­do esos bienes comprados en el mercado, su propio tiempo, su tra­bajo, su esfuerzo, y diversos factores de producción ambientales.44

«Desde el punto de vista de lo que ya hay, por tanto, del pasado, el hombre mismo es el producto de una capitalización. Su habilidad es fruto de aprendizajes y, por tanto, un trabajo capitalizado. Incluso su cuerpo es la capitalización de los gastos sostenidos para criarlo. Pero desde el punto de vista del futuro, que, como se ha visto, es el punto de vista del valor económico, el hombre es una fuente de invenciones, gracias a las cuales el capital, físico o humano, «rinde» efectivamente como capital, o sea, pone de nuevo en movimiento el proceso que lo ha producido, en vez de conducido (con malas inver­siones o meros consumos) a un callejón sin salida». 45

La capacidad laboral, tanto la innata como la adquirida, es muy distinta entre los individuos y plena de matices originales. Resulta cada vez más prioritario al hombre administrar convenientemente esa capacidad de trabajo propia para que no disminuya e incluso se anule. La tarea de cuidar de sus aptitudes, tanto heredadas como adquiridas, es una labor inacabable si se desea que no decaigan en tanto se mantenga la necesaria fuerza vital. También las decisiones que hacen referencia a un obligado descanso tras realizar la actividad laboral no escapan a esta consideración de mejora futura de la propia capacidad de trabajo.

Esta breve referencia a la importancia del capital humano en la actividad económica, que da lugar a una preponderancia del papel de las unidades familiares y a una consideración del consumo como bien productivo intermedio, nos permite parafrasear a Hicks cuando afirma en sus conclusiones:

«Es probable que el lector se haya sentido impresionado (como a mí me sucedió mientras escribía) por la estrecha concordancia que existe entre los fenómenos de un proceso de acumulación de capital y los fenómenos que realmente observamos durante un periodo de auge económico… La concordancia general es tan estrecha que pare­ce justificado decir que un auge económico no es más que un perío­do de acumulación intensa». 46

Hicks se refiere aquí a la acumulación de capital físico. Igualmen­te impresionado, o más, me siento al escribir este trabajo, por la misma concordancia entre acumulación de capital y auge económico, pero referido al capital humano en vez de al físico.

Una matización conviene añadir: en el contexto de este apartado y en las numerosas veces que resaltamos la preponderancia del capi­tal humano nos solemos limitar al aspecto cualitativo del mismo: a su capacitación profesional, sus aptitudes, su educación, etc. Parece que no se aplica el aspecto cuantitativo. Nada más lejos de la reali­dad. El aspecto cuantitativo, el número de personas, la población también lo incluimos en el concepto de capital humano. Los recursos humanos, cualitativa y cuantitativamente considerados, son los deci­sivos para el desarrollo económico. De ahí deriva el grave problema del envejecimiento de los países occidentales. Son significativas las últimas afirmaciones de Alfred Sauvy respecto a este tema en un minucioso y revolucionario estudio sobre los graves problemas del paro y la inflación en los que el envejecimiento y disminución de la población se presentan como la causa ignorada fundamental.

«La extraña enfermedad del envejecimiento, ese mal que produce su propia anestesia provisional para poder mostrarse abiertamente cuando ya no sea posible la curación, ese mal que lleva consigo la negación de la vida, va acompañado, triste

pero lógicamente, del desempleo de los hombres y de la miserable abundancia de papel que pretende enderezar la situación. Semejante economía del diablo, sembrada como el fuego del infierno de buenas intenciones, podría ser transformada si la conciencia despertase. Si los errores tienen la ventaja de poder ser corregidos, la gran virtud del oscurantismo resi­de en que puede dejar lugar a la ilustración». 47

Tales asertos pueden ser corroborados por Adam Smith cuando afirma: «La señal más decisiva de la prosperidad de un país cualquie­ra es el aumento del número de sus habitantes.» Y un siglo más tarde Hicks confirmaría: «No se puede reprimir el pensamiento de que quizá toda la Revolución Industrial de los últimos doscientos años no haya sido más que un gran auge secular, provocado, en buena medida, por el aumento sin paralelo de la población» . 48

__________________________

41   MARSHALL, op. cit.
42   BECKER, El capital humano, cit.
43   FERNÁNDEZ, «Empresa y cultura», Cuadernos empresa y humanismo, Universi­dad de Navarra, Pamplona 1987, p. 79
44   BECKER, El capital humano, cit., p. 22
45   MATHIEU, op. cit., p. 19.
46    HICKS, op. cit., p. 360.
47  SAUVY, La economía del diablo, paro e inflación, Ed. Magisterio Español, Madrid 1977, p. 268.
48   HICKS, op .cit., p. 369, nota 4.

FONDEMENTS DE LA VALEUR ECONOMIQUE – FUNDAMENTOS DEL VALOR ECONÓMICO

TABLE DES MATIERES.

CHAPITRE VII. – LA FINALITE DE L’ACTIVITE ECONOMIQUE : CONSOMMATION VERSUS TRAVAIL.

  1. Considérations hédonistes sur l’objectif de la production.
  2. La consommation : bien intermédiaire.
  3. Littéralement : la consommation équivaut à destruction de la valeur, le travail à sa création.
  4. Le travail : une nécessité.
  5. La consommation : un input indispensable. Consommation productive et improductive.
  6. Importance du capital humain. La consommation : investissement en capital humain.
  7. Le travail à venir régit la consommation présente.
  8. Critère du consommateur : obtenir le bénéfice maximal en terme de valeur économique.
  9. La finalité : action avantageuse. L’économie : science des moyens.

CONCLUSION

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