Critère du consommateur : obtenir le bénéfice maximal en terme de valeur économique. – Criterio del consumidor: obtener el máximo beneficio en términos de valor económico

Critère du consommateur : obtenir le bénéfice maximal en terme de valeur économique.

La recherche de bénéfices, c’est à dire de la plus grande différence possible entre ce qui se crée et ce qui se détruit, est une tendance innée de l’homme qui génère une activité continue.

Un acte a de la valeur, économiquement parlant, s’il produit plus qu’il ne consomme. Il sera idéal, si parmi tous les autres actes possibles, c’est celui qui obtient la plus grande différence entre production et consommation, entre humanisation et déshumanisation.

« L’effort constant de toute personne qui veut améliorer sa condition, c’est à dire ce qui constitue la richesse publique et nationale, mais aussi la richesse des particuliers, est souvent suffisamment puissant pour diriger le cours naturel des choses vers le progrès, et ce, malgré les extravagances du gouvernement ou les erreurs importantes de l’administration. »55 

            L’amélioration de son propre patrimoine physique est l’objectif de l’économie domestique. Cette amélioration du patrimoine particulier dépend de sa capacité à générer des services pour d’autres patrimoines, dans le futur. On peut appliquer à l’unité familiale, les observations de Fischer : « La valeur d’un potager dépend de la valeur de ses récoltes, c’est dans cette relation de dépendance que se cache implicitement le type d’intérêt. L’affirmation « le capital produit le revenu » est seulement vraie d’un point de vue physique, car, elle est fausse, en ce qui concerne la valeur… C’est, au contraire, la valeur- revenu qui produit la valeur-capital. »56

            Cette volonté de maximiser son bénéfice n’est pas propre à l’entreprise, on la trouve, aussi, dans les économies domestiques. C’est même, de fait, un critère de l’économie familiale qui a été transmis à l’entreprise, et non l’inverse. Cette transmission d’un critère économique familiale s’est fait par les actionnaires, qui l’ont, ainsi, amené à l’entreprise et au reste du système économique.

            « Un des aspects les plus importants de la méthode d’analyse que nous utilisons, ici, est de nous permettre de passer des petits problèmes d’une entreprise ou d’un seul individu, aux grands problèmes de la prospérité ou de la crise, ou même, de la vie ou de la mort de tout le système économique. »57  

            On a beaucoup insisté sur l’activité de l’entreprise sans reconnaître que c’est une dérivation de l’activité économique humaine familiale, ce qui a provoqué l’abandon de ce critère de maximisation de la valeur chez les individus.

            « Dans la pratique, il est probable que l’entreprise élabore ses plans de production, d’une manière plus exacte que les individus, à l’heure de faire des prévisions de leur dépenses. »58   

            Becker défend, lui aussi, l’économie domestique en la comparant avec celle de « l’entreprise », mais sa vision de la nature humaine est plus réductrice que celle que nous essayons d’exposer dans cette étude. Dans son analyse, il fait référence aux générations à venir qui recevront de leurs parents, un capital humain et non humain. Chaque famille maximise une fonction d’utilité sur deux générations, au moins ; cette utilité dépend de la consommation des parents et la qualité des enfants se mesure en fonction de leurs revenus quand ils sont devenus, à leur tour, des adultes.

            L’effort de chaque personne pour s’améliorer, est, ce qui stimule naturellement ses actes économiques. Les actes de consommation n’échappent pas à cette règle.

            La demande est le moteur de la production, c’est pour cela que la production essaie, à son tour, de créer de la demande. La production est le moteur de l’emploi. Les crises de l’économie et de l’emploi sont, par conséquent, des crises de la demande.

            Mais, puisque nous savons que les êtres humains sont les agents qui constituent la demande, nous ne pouvons pas imaginer une récession totale de la demande. On pourrait penser à une saturation des besoins matériels de la société durant un période, mais on pourrait, difficilement, croire que toutes les nécessités, matérielles et spirituelles, de tous les membres de la société aient pu être satisfaites. Un argument peut étayer ce raisonnement : le poids de plus en plus important du secteur tertiaire, c’est à dire des services, par rapport au secteur primaire ou au secteur secondaire.

            Ce qui est beaucoup plus probable, c’est qu’un décalage entre production et demande,  puisse se produire. L’évolution de la demande vers le secteur des services, est une preuve du besoin, de plus en plus actuel, de « consommer » des biens matériels pour satisfaire des besoins spirituels.

            Une telle évolution de la demande finale engendre une demande de travail plus intellectuel, plus flexible, plus humain. Ce type de travail devient rare, ce qui génère un décalage entre ce qui est produit et ce dont a besoin l’usager final.

55 SMITH, Investigacion sobre la naturaleza y causas de la riqueza de las naciones, FCE, México 1982, p.325.
56 FISCHER, The theory of interest, Kelley, Clifton, New Jersey, 1974, p.13.
57 HICKS, op.cit,p.296.
58 Id, ib, p.230.

FONDEMENTS DE LA VALEUR ECONOMIQUE – FUNDAMENTOS DEL VALOR ECONÓMICO

TABLE DES MATIERES.

Texto original del autor en el idioma castellano (español europeo):

  1. Criterio del consumidor: obtener el máximo beneficio en términos de valor económico

La búsqueda del beneficio, la búsqueda de un mayor diferencial entre lo que se crea y lo que se destruye, es una tendencia innata en el hombre que genera una continua actividad.

Un acto es valioso económicamente hablando si produce más de lo que consume. Si crea más de lo que destruye. Antieconómico si consume más de lo que produce. Un acto será el idóneo si es, entre todos los posibles, el que rinde más, el que consigue una mayor diferencia entre producto y consumo, entre valor económico creado y valor destruido, entre humanización y deshumanización.

«… el esfuerzo uniforme, constante e ininterrumpido de toda per­sona para mejorar su condición, es decir, el móvil del que primitiva­mente se deriva la riqueza pública y nacional, así como la de los particulares, es con frecuencia lo bastante poderoso para mantener la marcha natural de las cosas hacia el progreso, a pesar de la extra­vagancia del gobierno y de los mayores errores de la administra­ción». 55

La mejora de la propia condición, la mejora del propio patrimo­nio físico y humano, se constituye en el objetivo de la economía doméstica. Esta mejora del valor del propio patrimonio depende de su capacidad de generar servicio a otros patrimonios en el futuro. Se pueden aplicar a la unidad familiar los criterios de Fisher:

«El valor del huerto depende del valor de sus cosechas; y en esta dependencia se oculta implícitamente el propio tipo de interés. La declaración de que el «el capital produce renta» es cierta solamente en el sentido físico; no es cierta en el sentido del valor… Por el contrario, el valor renta produce valor-capital». 56

La maximización del beneficio en términos de valor no es un criterio que hay que aplicar exclusivamente a la empresa. También se puede, se debe, aplicar a las unidades básicas de decisión que son las economías domésticas. Es más: el criterio de maximización del beneficio que inspira la actuación empresarial se deriva de ese crite­rio de maximización en la unidad familiar y no al revés. Los accionis­tas, la propiedad de las personas jurídicas que son las empresas, son las economías domésticas y el criterio de maximización del valor propio de ellas se transmite a las empresas a través de los derechos accionariales. Este criterio de actuación económica de la persona humana, partiendo de las economías domésticas, se transmite a las empresas y con ellas a todo el sistema económico.

«Una de las características más interesantes del método de análi­sis que estamos siguiendo en este libro es que nos permite pasar, casi sin solución de continuidad, de los pequeños problemas que supone el estudio detallado del comportamiento de una sola empre­sa, o un solo individuo, a los grandes problemas de la prosperidad o adversidad, incluso la vida o la muerte, de todo el sistema económi­co». 57

El énfasis puesto en la actividad empresarial sin reconocer que es una derivación de la actividad humana en cuanto actividad econó­mica, ha dado lugar al abandono de dicho criterio maximizador del valor en la conducta de gasto de los individuos.

«En la práctica, es probable que la empresa elabore sus planes de producción en una forma mucho más cabal que aquella en que los individuos elaboran sus planes de gastos». 58

Esta conducta «empresarial» aplicada a la economía doméstica es defendida también por Becker, aunque en una perspectiva más reduccionista de la naturaleza humana de la que intentamos funda­mentar en este trabajo. Incluye en su estudio de la actuación de la unidad familiar la consideración de otras generaciones venideras que reciben capital humano y no humano de sus padres. Cada familia maximiza una función de utilidad que abarca al menos dos genera­ciones y en la que la utilidad depende del consumo de los padres y la calidad de los hijos se mide por la renta de los hijos cuando son adultos.

La maximización del beneficio, entendido como incremento de humanización de nuestro patrimonio, sobre el que ejercemos un de­recho de libre disposición, es el criterio que tiende a imperar en la actuación económica de las unidades familiares y al que se pueden aplicar pautas parecidas de racionalización que ¡,e aplican al analizar la actividad empresarial. El esfuerzo de cada persona por mejorar su condición es el estímulo natural que se encuentra presente en todos sus actos económicos. Los actos de consumo no escapan a esta con­sideración.

La demanda es el motor de la producción, por eso la producción trata a su vez de crear demanda. La producción es el motor del empleo. Las crisis de la economía y del empleo son crisis de deman­da, de expectativas de demanda.

Pero si los agentes que demandan son los seres humanos, todos los seres humanos, con necesidades materiales y espirituales que ne­cesitan de medios materiales, difícilmente podemos pensar en una recesión de la demanda total. Sería posible pensar en una saturación de las necesidades puramente materiales de la sociedad para un pe­riodo, pero difícilmente podemos suponer que todas las necesidades materiales y espirituales de todos los miembros de la sociedad han sido satisfechas. Este razonamiento viene avalado por el hecho de que el sector terciario -los servicios- {más inmaterial aunque siempre necesitado de medios materiales para brindar esos servicios} tie­ne cada vez mayor peso específico frente al primario y secundario.

Lo que es mucho más factible que ocurra es un des fase entre lo producido y lo demandado; entre las expectativas de demanda de las organizaciones de producción y las demandas reales de los consu­midores. El desplazamiento de la demanda hacia el sector servicios es un indicativo de la necesidad cada vez más actual de «consumir», utilizar, bienes materiales que satisfacen bienes inmateriales.

Tal desplazamiento de la demanda final genera una demanda derivada de trabajo más intelectual, más flexible, más inmaterial, más humano, más ético. Es este tipo de trabajo el que más escasea, pro­duciéndose un desfase entre lo producido y lo que realmente necesi­ta el usuario final.

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55   SMITH, Investigación sobre la naturaleza y causas de la riqueza de las naciones, FCE, México 1982, p. 325.
56   FISHER, The theory of interest, Kelley, Clifton, New Jersey, 1974, p. 13.
57   HICKS, op. cit., p. 296.
58   Id., ib., p. 230.

FONDEMENTS DE LA VALEUR ECONOMIQUE – FUNDAMENTOS DEL VALOR ECONÓMICO

TABLE DES MATIERES.

CHAPITRE VII. – LA FINALITE DE L’ACTIVITE ECONOMIQUE : CONSOMMATION VERSUS TRAVAIL.

  1. Considérations hédonistes sur l’objectif de la production.
  2. La consommation : bien intermédiaire.
  3. Littéralement : la consommation équivaut à destruction de la valeur, le travail à sa création.
  4. Le travail : une nécessité.
  5. La consommation : un input indispensable. Consommation productive et improductive.
  6. Importance du capital humain. La consommation : investissement en capital humain.
  7. Le travail à venir régit la consommation présente.
  8. Critère du consommateur : obtenir le bénéfice maximal en terme de valeur économique.
  9. La finalité : action avantageuse. L’économie : science des moyens.

CONCLUSION